Philippe de Villiers était interrogé dans Le Figaro :
"Ce que je veux, ce n’est pas l’unité nationale, c’est la vérité nationale, et donc une nouvelle Europe qui soit au service du politique et non pas au service d’elle-même, donc il faut tout revoir [même la monnaie] qui n’est pas au service de la croissance mais de la lutte contre l’inflation […]
On est dans une crise très très grave, je ne souhaite pas parler déjà des européennes, mais les souverainistes seront amenés à s’entendre […] ce qu’une nation ne fait pas pour elle-même, personne ne le fait à sa place".
MJ
Deab
A force de cupidité, de matérialisme et d’immoralité, l’homme moderne se brûle les doigts avec le feu qu’il a allumé. Bien fait pour lui !
Berg
Solution nationale, oui, à condition de ne pas couper les autres communautés humaines : la famille, le métier, la commune etc.
Amédée
Merci à de Villiers pour le lieu commun: comme ils sont forts ces politiques pour décrire la situation constatée plutôt que pour proposer.
Parce que qu’elle est la situation constatée? L’Allemagne gère elle-même, la GB nationalise de son côté, la Belgique et la France itou avec Dexia… bref tous les pays européens ont une réponse nationale pas européenne. Tous les états de l’UE ont compris que la seule réponse pertinente est nationale.
Merci Philippe de Villiers… on était capable de faire ce constat par nous-même.
RL
Ce qu’il dit est séduisant, mais il n’empêche que sans l’euro, nous aurions probablement fini comme l’Islande…
Ce qui est plus inquiétant, c’est que l’Irlande n’est sauvée que grâce à son appartenance à la zone euro. Au fond, elle bénéficie de la signature allemande. Sinon, elle n’aurait jamais pu nationaliser ses banques. C’est inquiétant pour le vote du traité de Lisbonne. Espérons que l’Irlande ne se sentira pas obligée vis-à-vis de l’UE…
HB
Oui sur ce sujet là, il a raison:
La seule réponse est nationale!
Olivier M
“les souverainistes sont amenés à s’entendre”…
C’est quand il veut que monsieur le vicomte s’allie avec le Front national, plus important parti souverainiste de France, plutôt que d’avoir rejoint la majorité UMPiste, plus importante association mondialiste de France.