L’AGRIF communique :
Ce dimanche 29 novembre 2020, le Conseil d’État a fermement jugé que la jauge inique de 30 fidèles dans les lieux de culte imposée par le gouvernement au détriment de la justice, du bon sens et de la parole donnée par Emmanuel Macron au président de la Conférence des Evêques de France, était manifestement illégale. Il a donné 3 jours au gouvernement pour fixer une nouvelle jauge en proportion de la surface des édifices cultuels.
L’AGRIF, pour sa part, est intervenue dans cette procédure conformément à ses statuts de défense des Chrétiens, comme lors des deux précédents référés, avec la Fraternité St Pierre, l’Institut du Christ Roi, l’Institut du Bon Pasteur, la Fraternité St Vincent Ferrier, le Monastère du Barroux et l’Opus sacerdotale. De son côté, la Fraternité Saint Pie X, qui était également intervenante lors des deux premiers référés, a été contrainte cette fois de se concentrer sur un référé-liberté, avec succès, contre le Préfet de Paris qui prétendait interdire de célébrer une messe lors d’une manifestation déclarée. Outre l’association Civitas qui était requérante, l’Association Pour la messe – qui a recueilli plus de 110.000 signatures pour libérer le culte, Mgr Luc Ravel archevêque de Strasbourg, les Associations Familiales Catholiques, le Comité Protestant Evangélique pour la dignité humaine, ainsi que les Pères Abbés de Solesmes, Fontgombault, Randol, Triors, Donezan et Wisques sont également intervenus dans cette dernière procédure.
L’AGRIF tient à souligner que cette action des Evêques n’aurait probablement pas eu lieu sans la convergence initiale du mois de mai 2020 puis d’octobre 2020 de la diversité des catholiques de conviction.
L’AGRIF ne peut que se réjouir qu’une telle action ait été menée pour la première fois non seulement par la Conférence des Evêques de France et l’archevêque de Paris mais également, pour l’une de ses toutes premières actions judiciaires, par l’association Croyances et libertés présidée par le Président de la CEF et créée en 1996 pour ne pas laisser le monopole de la défense des Chrétiens à l’AGRIF.