Le socialiste Pierre Freyburger avait dit avoir été pris d'un "coup de sang" à la vue d'un Christ en bois polychrome du XVIIe siècle, qui ornait, en vertu du Concordat, les murs du Conseil général depuis 2005. Il l'avait dérobé puis remis à un prêtre de Dessenheim, au nom de la "défense de la laïcité", le tout en pleine campagne pour les élections départementales. Poursuivi pour vol, l'ancien conseiller général de Mulhouse a été reconnu coupable mais dispensé de peine, conformément aux réquisitions du ministère public. Depuis, le Christ a retrouvé sa place au sein du Conseil général, mais pas Pierre Freyburger, qui a perdu les élections.