Sans redouter la gifle référendaire que le gouvernement oui-ouiste risque de prendre dimanche, à la suite de Schröder, la cuisine de remaniement politicienne commence, Chirac ayant laissé clairement entendre qu’il changerait de Premier ministre dès lundi. Face à cela, les candidats à Matignon se déchirent, laissant voir une bien piètre image de la politique :
– Sarkozy, l’homme le plus médiatique de la droite, vient d’essuyer un sévère affront, certainement provoqué par ses rivaux (Villepin ?) qui s’en sont donné à coeur joie pour révéler aux médias son infortune aventure conjugale (Cécilia serait partie avec l’homme qui a organisé la soirée d’élection de Sarkozy à la tête de l’UMP !)… Nul doute que, ayant basé sa stratégie de conquête politique sur le modèle américain (la médiatisation du couple), Sarkozy en sortira meurtri politiquement ;
– Villepin (l’homme – jamais élu – de la dissolution de 1997) a été sévèrement attaqué par le premier, qui a déclaré : "Moi, je respecte ceux qui ont affronté le suffrage universel. Et je les trouve plus méritants que ceux qui les critiquent et qui ne savent pas ce que c’est que de gagner une élection. Et (…) je dis que ceux qui ont le droit de le faire, ce sont ceux qui ont affronté une fois dans leur vie le suffrage universel et réussi à conquérir sa confiance."
Nos politiciens se battent comme des chiffonniers pour leurs ambitions personnelles. Qu’ils ne viennent pas ensuite nous parler de l’image de la France dans l’Europe ou le monde. Celle qu’ils donnent est pitoyable.