Une précision sémantique sur cette expression de Benoît XVI, rappelée par Philippe Maxence :
"Il ne peut y avoir de culture de mort. On ne perfectionne pas le non-être ; on ne perfectionne pas l’absence de bien ; on ne perfectionne pas ce qui s’oppose à la vie de l’homme. Ce que nous appelons la « culture de mort », par facilité sémantique et argument de style publicitaire, est en fait une « anti-culture » de mort. La défense de la vie passe aussi par une réappropriation d’une sémantique précise et d’un éclaircissement des concepts.
Le premier, me semble-t-il, le cardinal Ratzinger a mis le doigt sur ce problème, en employant à dessein le terme « d’anti-culture ». Devenu Pape, il n’a pas cessé."
F-Marie
Il me semblait que le Pape Jean-Paul II avait lui-même employé le terme “culture de mort”…
charles bories
S’il est permis, au nom de la “très sainte égalité ” , à un ci-devant laïc lambda,de commenter un discours de SS Benoït XVI, peut-être pourrait-on aller jusqu’à oser le terme d’aculture de mort ?
Jeanne Smits
Je vois bien ce que veut dire Philippe Maxence mais, pour ma part, j’ai toujours compris l’expression de Jean-Paul II, qui a fait mouche, comme signifiant :
“cultiver la mort, augmenter par tous les moyens le nombre de morts physiques et spirituelles, être mû par un désir de mort, labourer un champ pour y enfouir une semence stérile ou vouée à la destruction”.
Tentative de définition de ma part, rien de plus…
Elise
L’article de Philippe Maxence parle partout d’ “anti-culture de la mort”. Je ne suis pas grammairienne, mais il me semble que ce “la” est important pour la clarté de l’expression, car elle précise de quel genre d’anti-culture il s’agit.