Des pilules contraceptives de 1ere, 2e, 3e et 4e générations sont actuellement commercialisées en France, le mot génération faisant référence à l'évolution de leur composition.
La pilule de première génération fait référence aux pilules commercialisées dans les années 60 et qui contenaient de fortes doses d'oestrogène, une hormone sexuelle de la femme. Leurs effets secondaires incluaient le gonflement des seins, des nausées, des migraines et des troubles vasculaires. Il ne reste plus qu'une seule pilule de ce type disponible en France à l'heure actuelle, la Triella, dont le progestatif est la noréthistérone.
Les pilules de 2e génération, apparues dans les années 70 et 80, contiennent des progestatifs comme le lévonorgestrel ou le norgestrel qui ont permis de baisser les doses d'oestrogène et combattre certains des effets secondaires des pilules de 1e génération. Mais elles comportent toujours un risque de thrombose veineuse (phlébite ou embolie pulmonaire), notamment en cas d'antécédents familiaux. Les principales spécialités commercialisées sont Minidril, Adepal, Trinordiol. Le lévonorgestrel est également le composant de la pilule abortive dite du «lendemain» Norlevo.
Les pilules de 3e génération ont été commercialisées à partir des années 90. Elles contiennent trois nouveaux progestatifs, le désogestrel, le gestodène et le norgestimate, qui étaient censés avoir moins d'effet androgénique et donc atténuer l'acné et la prise de poids tout comme la tolérance cardio-vasculaire. Mais des études ont montré qu'elles faisaient courir un risque d'accident thrombo-embolique deux fois plus élevé que les pilules de 2è génération.
Les pilules de 4e génération sont les dernières à avoir fait leur apparition. Le progestatif le plus utilisé est la drospirénone (les spécialités les plus connues sont Jasmine et Yaz). Leurs effets secondaires sont globalement les mêmes que ceux des pilules de 3è génération.
Ce sont seulement ces deux dernières pilules qui sont sous les feux de la justice et qui ne seront plus remboursées à partir de la fin du mois de mars. Mais celles de 1ère et 2e génération verront bien leur tour arriver.
C.B.
À mi-page de l’article de Jeanne Smits en dernier lien
(http://leblogdejeannesmits.blogspot.fr/2013/01/amere-pilule-la-pointe-de-liceberg.html) cette phrase
“le tabou général sur la nocivité de toutes les « générations » de ce prétendu « médicament » dont l’objet est de provoquer chez la femme un dysfonctionnement de processus sain reste entier”
La médecine à contre-sens “traite” une situation qui n’est pas une maladie.
senex
La pire des réactions serait de provoquer un vent de panique chez les femmes qui prennent la pilule et qui arrêteraient brusquement.Il y a un risque de grossesses non désirées et donc une recrudescence des avortements “controlés” mais hélas aussi clandestins ou bricolés,souvent mortels ou très traumatisants.Le déremboursement sera inefficace à lui tout seul,s’il n’est pas accompagné d’une campagne d’information véritable. L’obligation de la prescription par un spécialiste est assez irréaliste en pratique , car le nombre des gynécos est très insuffisant surtout en campagne,d’où l’installation d’une médecine à deux vitesses,et l’abandon à elles-mêmes de personnes en réelle détresse.Les foyers chrétiens ont un grand rôle à jouer.Il est à regretter que les médecins chrétiens se fassent de plus en plus rares,à cause du rejet de l’objection de conscience.Nous ne pouvons nous désintéresser du problème.Merci au SB
toto
Quel est donc l’intérêt de se mettre sous pilule ?
C’est vraiment la question que je me pose, sans même discuter des choix de chacun, de l’éthique et la morale.
Pourquoi les couples, ou les jeunes femmes, qui utilisent la pilule, n’utilisent-t-ils pas à la place des préservatifs ?????
Au moins, ils ne se bourrent pas d’hormones, ne risque pas (avec le produit) des problèmes de santé etc…
Rictrude
@toto : pourquoi ? Tout simplement à cause de l’égoïsme et de l’irresponsabilité de beaucoup d’hommes, qui se moquent éperdument de mettre en danger la santé de leur femme, du moment que leur petit confort personnel est préservé.
Quant aux femmes, la plupart d’entre elles seraient prêtes à se jeter au feu ou à se mutiler sans hésiter pour faire plaisir à leur homme…
Et puis, il ne faut pas oublier la propagande continuelle : dans la Voix du Nord de ce matin, il est écrit à ce sujet : “contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, ce n’est pas la pilule mais bien la grossesse qui entraîne le plus grand risque de thrombose veineuse…”
c
@Rictrude
Il y a aussi des femmes qui pensent d’abord études et carrière et qui veulent néanmoins la vie de couple sans la responsabilité par rapport aux enfants. Ne pas tout mettre du côté des hommes. Merci