Alors que certains n'ont pas encore compris que seule l'union fera la force, je relaie cet appel de Riposte Catholique à l'unité, appel qui rejoint les préoccupations du Salon Beige :
"Samedi et dimanche prochains, deux manifestations auront lieu à Paris
contre le prétendu « mariage » homosexuel. Après mûre réflexion, nous
avons décidé de participer aux deux.Notre participation à la manifestation organisée par Civitas, dimanche 18 novembre, allait de soi. D’abord parce que c’est la première que nous ayons programmée dans
notre agenda – à une époque où les combattants contre la dénaturation du
mariage ne se pressaient pas au portillon. Lorsque, début septembre,
Civitas a annoncé cette manifestation, nous pensions faire un baroud
d’honneur dans un combat perdu d’avance. Les choses ont complètement
changé depuis. Mais notre agenda, lui, n’a pas changé ! […]Notre participation à la manifestation du 17 était beaucoup moins évidente. D’abord, parce que le choix de cette date est une mauvaise manière faite à Civitas. Ensuite, parce que nous avons entendu plusieurs des organisateurs de
cette « manif pour tous » dire tout le mal qu’ils pensaient des
catholiques trop ceci ou pas assez cela. C’est d’autant plus mal venu
que les évêques, eux, ne se sont pas trompés de combat : plusieurs
d’entre eux ont encouragé Civitas, sans oublier les légitimes
divergences liturgiques et théologiques, mais en se fixant des
priorités : dans ce combat précis, nous devons absolument être unis.
Accessoirement, qui sait si ce combat mené en commun ne sera pas
l’occasion de réussir ce que nous appelons de nos vœux depuis de longs
mois : l’union des forces vives du catholicisme français ? Nous
cherchons d’abord la victoire dans ce combat politique, pour défendre la
famille et les enfants, mais Dieu pourrait bien nous accorder par
surcroît la pleine unité religieuse. […] Nous y serons donc comme catholiques, comme visiblement catholiques, aux côtés de quelques prêtres amis.Pour montrer notre désir d’unité et pour montrer notre détermination à
faire capoter ce projet de loi catastrophique. Car, dans cette
mobilisation, nous n’avons qu’un adversaire : le projet de loi."