De Mgr Claudio M. Celli, Président du Conseil pontifical pour les Communications sociales, dans L’Homme Nouveau :
"Dans un monde saturé d’informations et en perpétuel mouvement, contre toute tentation de pessimisme et de défaitisme, la presse catholique peut associer respect de la vérité, liberté du journaliste, respect du lecteur, pour témoigner de l’Évangile de vie. Dans un contexte d’abondance de nouvelles que l’on désigne actualités, quelques minutes de journal télévisé donnent au public l’impression d’avoir tout compris alors même qu’il serait incapable de déchiffrer les véritables enjeux. Heureusement la conscience critique s’accroît également et l’accent se déporte davantage sur la liberté du lecteur qui filtre et recompose le message à travers ses propres représentations, cadres idéologiques, culturels et religieux. Durant la table ronde consacrée au rôle de la presse catholique dans la société, lors des 15e Journées d’études François de Sales, Jean-Claude Guillebaud soulignait : « Dans le conformisme de la presse généraliste, la presse catholique apparaît comme une vraie alternative, plus libre dans ses contenus. » Dans le même sens le philosophe André Comte-Sponville disait : «Vous êtes plus indépendants des capitaux, des financiers et du marché. Plus indépendants des politiques : vous n’êtes en principe ni de gauche ni de droite car vous êtes d’abord catholiques. Plus indépendants vis-àvis de l’opinion publique, du politiquement correct. Bien que parfois, vous succombiez à la tentation du bon sentiment.» […]