Lu ici :
"L’enseignement catholique compte bien profiter de sa marge de manœuvre pour contourner certains aspects de la réforme voulue par Najat Vallaud-Belkacem.
L’enseignement catholique se veut bon élève… jusqu’à un certain point. Jeudi soir, Pascal Balmand, secrétaire général de l’enseignement catholique, a affirmé que les collèges privés appliqueront la réforme des collèges décidée par la ministre Najat Vallaud-Belkacem. En revanche, ces établissements comptent bien profiter de leur marge de manœuvre pour contourner cette réforme sur ses points les plus controversés. Ainsi, des heures de langues supplémentaires pourront être proposées, à la charge des parents, en plus des frais de scolarité.
A la charge des parents. Dans la pratique, les collèges catholiques pourront donc maintenir leurs classes bi-langues, ces cours intensifs de deux langues dès la sixième, dont la suppression, prévue dans la réforme, avait été vivement contestée. Cela ne concernera sans doute que quelques collèges en France, au bon vouloir des chefs d’établissements, et dans la limite des places disponibles dans les collèges de l’enseignement catholique. Mais c’est un message rassurant envoyé aux familles inquiètes de la mise en œuvre de la réforme du collège.
Le latin et le grec maintenu. Et la direction de l’enseignement catholique rassure aussi sur le latin et le grec, là encore un point très sensible de la réforme des collèges. Le nombre d’heures ne changera pas pour les élèves qui veulent absolument faire des langues anciennes, assure-t-elle. Car ses dirigeants en sont convaincus, c’est un levier de formation de la personne."[…]
Donc, l'enseignement catholique obéit à Najat… mais en fait n'obéit pas… mais obéit quand même un peu. Etablira-t-il quand même un réel enseignement catholique, à la lumière des Evangiles, dans les domaines si controversés de l’éducation affective et sexuelle et de la "lutte contre les stéréotypes de genre" (l'enseignement de la théorie du gender) ? Tous les élèves ont droit à la Vérité.
Val
Je connais une jeune femme qui a passé le concours de l’ENA. Elle a pu intégrer Sciences Po puis Normale Sup parce qu’une classe bilangue lui a servi d’ascenseur social (elle vient d’un milieu modeste). Les soces n’ont que le mot générosité et humanisme à la bouche, mais veulent empêcher les enfants doués issus de milieux défavorisés de réussir. Ils ne sont pas à un paradoxe près!
Bernard Mitjavile
Voilà un bon modèle de résistance.
Bainville
Qui a livré les dernières compétences indépendantes de l’Enseignement Diocésain au rouleau compresseur et niveleur de l’Education Nationale athée et amorale?
Négociations de l’Etat maçon avec le père Cloupet représentant les Evêques français.
Beaucoup de familles voulant rester fidèles à leur mission ont quitté ces écoles trompeuses, en faisant des sacrifices financiers, payant une deuxième fois l’école…
jpr
Les enfants des ministres et des bobos pourront donc continuer d’être scolarisés dans les établissements catholiques ; ils y formeront même demain, grâce à la fortune de papa-maman, l’élite des classes bilingues ; ils obtiennent l’assurance qu’on ne leur parlera pas de Jésus-Christ et de son message subversif pour l’oligarchie, mais qu’on leur enseignera bien les valeurs (?) de la ripoublique.
Quant aux sans dents, qu’ils aillent se faire voir ailleurs.
oleg
Ceci est une vue à court terme. Le décret de la réforme modifie le Code de l’Education. Dans celui-ci il est désormais stipulé que l’Etat ne garantit plus que le socle commun. Le reste (EPI, bilangue, latin) qui constitue les 20 % du volet supplémentaire est suspendu à la volonté du Ministère. Aujourd’hui, Najat donne 20 %, demain 10, après demain : zéro. Technique bien connue du saussissonnage de Mammouth.
Toussurlapnyx
Complètement d’accord avec vous jpr. Et d’ailleurs où sont scolarisés les enfants de NVB ? On me dit dans l’oreillette que ce serait dans un établissement catholique du très chic 7e arrondissement…
Cosaque
Et moi qui croyait naïvement qu’on ne supprimait pas le latin… Ah, si, on nous mentait donc comme la “théorie qui n’existe pas”… Le mensonge est décidément très à la mode ces derniers temps !
ermort
“Etablira-t-il quand même un réel enseignement catholique, à la lumière des Evangiles, dans les domaines si controversés de l’éducation affective et sexuelle et de la “lutte contre les stéréotypes de genre” ”
S’il n’y avait que ces sujets !
Il y a aussi l’Histoire, le Français, la Géographie, l’Education Civique, etc. à enseigner en cohérence avec la vérité et l’enseignement de l’Eglise.