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Valeurs chrétiennes : Education

Dans le privé, un élève coûte moitié moins cher que dans le public

Dans le privé, un élève coûte moitié moins cher que dans le public

Lu dans L’Opinion, qui évoque ces 9,4 milliards d’économies que l’enseignement privé fait réaliser aux comptes publics :

Dans le privé, un élève coûte moitié moins cher que dans le public. C’est du moins ce qu’avance l’enseignement catholique, quand ses détracteurs l’accusent de saigner la République. Ce constat choc ne manquera pas d’alimenter la guéguerre scolaire. Les uns y verront une opération de lobbying visant à cacher l’essentiel : par la sélection et l’argent, l’école libre contribuerait à accentuer les inégalités sociales. Les autres, une offensive politique contre un ministre de l’Education nationale déjà affaibli par son combat raté sur la mixité sociale : preuve est faite de l’efficacité et de la plus-value du privé sous contrat. Après tout, si les parents acceptent de payer, c’est bien qu’ils y trouvent leur compte. Qu’ils en ont pour leur argent, selon l’expression d’un ancien chef de l’Etat…

Même si elle peut être critiquée, cette opération « vérité des prix » est plus puissante qu’il n’y paraît. D’abord, elle devrait inciter un Etat sans le sou à se pencher sur les bonnes pratiques des écoles privées plutôt que de stigmatiser leur fonctionnement. Ensuite, c’est une invitation à généraliser l’autonomie des établissements publics, expérimentée à Marseille, afin de favoriser une saine émulation. Car seule la concurrence pourra faire bouger un mammouth qui n’a pas perdu un poil. Enfin, voilà mise devant ses responsabilités une administration habile à dissimuler la médiocrité de ses performances par un discours lénifiant sur l’égalité et la gratuité. A condition que les plus démunis bénéficient de bourses et autres soutiens financiers, il faut redonner aux familles la possibilité de choisir. Sans se soucier de l’encadrement de la loi Debré.

A l’école comme ailleurs, c’est le succès et non l’échec qu’il faut partager. En la matière, donner le choix ne doit plus être une option.

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4 commentaires

  1. Normal, dans le public, il faut notamment entretenir une armada d’inspecteurs (inspecteurs généraux de l’enseignement, de l’administration, inspecteurs d’académie, etc.), toute une administration chargée d’exercer un contrôle idéologique sur l’enseignement et qui n’a d’équivalent que dans la défunte URSS…

    En outre, il y a des inspecteurs généraux qui, ayant un mandat électoral, ne viennent jamais au ministère et n’accomplissent aucune mission d’inspection… mais continuent d’être payés !

    Le Maire, il y a là des économies à réaliser, mais il est vrai que le ministère est une chasse gardée de la franc-maçonnerie…

  2. La vérité c’est que c’est d’abord le “hors contrat” qui fait faire des économies à l’Etat, même si le privé sous contrat revient à moins cher effectivement que l’enseignement public.

  3. On oublie souvent de préciser que l Etat est seul responsable des difficultés d accès aux établissements privés sous contrat pour les familles modestes:
    -Aides aux familles en difficulté uniquement sur contribution privée des autres familles (dont barèmes de paiement selon coefficient familial).
    -Pas d aides pour la cantine, ou les livres, y compris pour les plus pauvres.
    – Interdiction aux élèves boursiers d accéder aux internats type Jean Zay à Paris s’il font le choix d une prépa privée sous contrat (internats entièrement couverts par la bourse).
    On rappellera aussi la fermeture de nombreuses écoles de campagne, les familles ne pouvant payer l entretien et la mise aux normes des bâtiments.
    Bref l Etat empêche les familles modestes d accéder à l enseignement catholique, malgré les efforts de ce dernier pour les accueillir.
    On notera aussi, à concours égal, la difference de traitement des enseignants (primes et retraites). Bref les catholiques sont traités comme des citoyens de deuxième zone, qui doivent absolument coûter moins cher que les autres.
    Et pourtant, on ne peut que constater que l enseignement catholique continue de fonctionner, et même de fonctionner souvent mieux que le public.

  4. Et dans le coût des élèves de l’établissement public, n’est pas comptabilisé celui de leur échec à venir quand on connaît l’indigence intellectuelle et culturelle dont font preuve ceux qui en sont issus, les errances professionnelles qu’ils vont traverser et la prise en charge sociale de ces bataillons de victimes de l’Éducation nationale. Nous devrons ajouter à cela les dégâts de la drogue et de l’abus d’écrans, réseaux sociaux et pornographie pour compléter le tableau. Une belle jeunesse à venir.

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