Dans une cathédrale de Madrid comble, le cardinal Antonio Maria Rouco Varela a pris congé du diocèse au cours d’une messe d’action de grâces. Dans son homélie il a pris des accents prophétiques pour décrire les dangers qui menacent la famille et la foi, exhortant les fidèles à « prier », prier beaucoup, dans les temps troublés que connaît l’Eglise.
« Il n’est pas nécessaire d’avoir un quelconque don de prophétie pour entrevoir que dans l’avenir proche – l’avenir de notre Patrie, de notre Communauté autonome et de notre Ville – seront mises à l’épreuve la fermeté et la clarté de notre foi au Christ, l’unique Sauveur de l’homme, la force de notre espérance et la volonté de suivre et d’accomplir fidèlement le commandement évangélique de l’amour. Nous ne devons pas nous effrayer, ni reculer dans notre mission qui est d’être des témoins vaillants de Jésus-Christ (…). Et évidemment, en cette heure de l’histoire difficile et complexe, il va falloir prier, prier beaucoup, pour l’Eglise et ses pasteurs, pour les religieux et les religieuses, pour les familles, pour les jeunes et pour les enfants… afin que nous sachions continuer d’être “la lumière” et “le sel” de la terre nouvelle, c’est-à-dire témoins de l’espérance véritable pour tous ceux qui souffrent dans leur âme et dans leur corps : pour toute notre société si vacillante, sceptique et déprimée. »