Dans le Monde du 25 novembre, à propos de l’affaire Redeker, un psychanalyste faisait une tribune portant comme titre "Du blasphème comme nécessité". Extrait…
Ce que je sais, en revanche, c’est qu’après Nietzsche et Freud il est
difficile à. un lettré de considérer autrement le fait religieux que
comme une béquille métaphysique à l’usage des esprits épuisés que
l’inéluctabilité de la mort et l’horreur de la corruption des corps
effraient au-delà de ce que leur faiblesse peut supporter.
Cette terreur les conduit alors à se bricoler pauvrement des
arrière-mondes consolateurs des misères d’ici-bas, un ici-bas dévalué
au profit de promesses eschatologiques de rédemption post-mortem.
Encore convient-il de les combattre philosophiquement en en dénonçant, chaque
fois que faire se peut, l’imbécillité, la fausseté, la dangerosité,
l’escroquerie, et le grotesque profond. Ridiculiser la religion est une
vertu.
A cette thèse éculée de la religion comme opium du peuple, Bernard de Lacombe, dans Le Monde d’aujourd’hui, lui répond d’une manière sobre, juste et courageuse:
Comment pourrions-nous procéder de la sorte alors que, selon les termes
mêmes de notre Credo, et comme l’exprime poétiquement le Livre de la
Genèse, notre monde a été créé par Dieu qui, nous dit le Livre, "vit que cela était bon"
? A la suite d’un saint François d’Assise par exemple, le chrétien
proclame les merveilles de la vie. Dévaluer le monde d’ici-bas et ses
créatures reviendrait à dévaluer le Créateur, ce qui constituerait pour
le coup un vrai blasphème.
[…]j’avais faim et vous m’avez donné à manger,
j’étais nu et vous m’avez donné un vêtement, j’étais en prison et vous
m’avez visité… Un comportement effectivement – hélas – un peu "fou" ; mais "toxique" ?
M. Declerck emploie l’expression de "peste chrétienne".
Une expression dangereuse et même menaçante quand on sait le sort
toujours réservé aux pestiférés. Qu’il me soit permis pourtant, avec
des millions d’autres, de me revendiquer, humblement car bien
imparfaitement, comme tel.
Merci pour cette réponse limpide.
Pierre Nicolas
Sancenay
Un clône de Voltaire , de Marat ou de Carrier ?
svenhought
“l’imbécillité, la fausseté, la dangerosité, l’escroquerie, et le grotesque profond” ne sont-elles pas les caractéristiques premières de cette fausse science charlatanesque qu’est la psychanalyse ?
Ce psychanalyste parle en connaisseur !
Pef
M. Declerck est un psychanalyste, c’est a dire un médecin ayant poursuivi sa formation dans une discipline qui n’est pas scientifique; la psychanalyse n’est PAS une science, car elle n’en a pas les critéres objectifs, malgré un vernis aussi pédant que les médicastres de MOliére.
La psychanalyse est un délire intellectuel qui ne peut guérir ses patients, sinon de leurs économies; il s’agit tout bonnement d’une charlatanerie rendue possible par l’état peu avancé des sciences humaines au XIXéme siécle et qui est constamment démentie par la vérité scientifique; on sait que le fameux complexe d’Oedipe est un faux intellectuel grossier, une tromperie volontaire pour mieux éblouir le gogo.
On ignore donc la qualification de ce Declerck pour parler de sujets aussi graves; tous les lecteurs de cet article verront que ses références sont restées bloquées au XIXéme siécle, et qu’il ignore les avancées du XXéme.
En tout état de cause, il lui appartient de se considérer comme un tas de viande et d’os,; mais quand on sait que les pires massacres de l’Humanité ont été commis par des gens partageant son idée de la Morale, on ne peut qu’être glacé de lire une prose aussi haineuse et une pensée aussi courte.