Retracé par Eugénie Bastié dans Le Figaro. Extraits :
"Dès 2002, la fille de Jean-Marie Le Pen prenait ses distances avec la ligne officielle du parti d'extrême droite qui prévoyait l'abrogation des lois pro-IVG. «L'avortement, mettant en cause un tiers, l'enfant à naître, ne peut être tenu pour légitime ; quant à la Nation, elle doit pourvoir à sa continuité dans le temps. Allant donc contre le Bien commun de notre pays, les lois sur l'IVG seront abrogées», précisait le programme de 2002 Pour un avenir Français. Marine Le Pen s'y disait déjà opposée […]
[2006] Dans son autobiographie À contre-flots , publiée en 2006, Marine Le Pen précise sa position sur l'IVG. […]
En mars 2012, en pleine campagne pour l'élection présidentielle, Marine Le Pen avait estimé sur France 2 que les «avortements de confort» semblaient «se multiplier». […] En 2012, le programme du Front national prévoyait d'ailleurs un volet sur ce thème: «Le libre choix pour les femmes doit pouvoir être aussi celui de ne pas avorter: une meilleure prévention et information sont indispensables, une responsabilisation des parents est nécessaire, la possibilité d'adoption prénatale doit être proposée, une amélioration des prestations familiales pour les familles nombreuses doit être instaurée». […]
[2016] Marine Le Pen estime désormais que ses électeurs «seront sévères si on tombe dans des bisbilles, sur des sujets en plus qui leur apparaissent, au regard de tout ce que je viens de dire, lunaires». Dans le projet officiel mis en ligne sur le site Internet du parti (qui n'est pas le programme définitif de 2017), il n'y a pour le moment rien sur le sujet."
Au-delà du caractère sacré de la vie, il va être difficile de lutter contre le grand remplacement sans lutter contre l'avortement. Mais il est vrai que Marine Le Pen ne croit pas au grand remplacement.