De Patrice de Plunkett, qui revient sur la polémique du salon de l’agriculture :
"Chirac confondait pouvoir et inertie. Sarkozy confond pouvoir et force de vente."
MJ
De Chirac à Sarkozy, la rupture
Articles liés
6 commentaires
Publier une réponse
Vous devez avoir un compte pour publier un commentaire
Papon
C’etait la France qui parlait par la bouche de cet homme quand il s’adressait à N. Sarkozy: “tu me salis”
Xtophe
Enfin un Président qui ne se laisse pas cracher dessus. Je trouve que Sarközy a bien eu raison en agissant comme il l’a fait.
Qu’on le veuille ou non, qu’on le regrette ou non, qu’on s’en désespère ou non, Sarközy est le chef de l’Etat et représente la France.
La réaction du badaud est une provocation qui insulte les Français plus que son Président. La riposte de Sarközy est de bonne guerre ; j’aurais été à sa place, j’aurais certainement été bien plus grossier.
En dépit de ses sempiternelles opérations de com’, je préfère un Sarközy qui mouille la chemise et ne se laisse pas intimider face à des nervis de gauche, plutôt qu’un président au sourire béat qui recevoit des caillasses et des crachats lorsqu’il se rend en banlieue.
illustrateur
Relire Thibon sur ce sujet (en particulier Diagnostics ). Ce que le peuple ne pardonne pas à cette élite c’est de lui ressembler. Plus un état est démocratique plus l'”inegalité morale” entre le peuple et l’élite doit s’accroitre. Plus le régime est démocratique et plus les élites doivent être moralement irréprochables et aller vers plus d’ascèse.. Et il faut des barrières sociales, pour qu’elles puissent être franchies et non abaissées… La fusion crée la confusion. LT
Héli Trottincas
C’est justement parce qu’il est le chef de l’Etat que NS aurait du se maîtriser et prendre de la hauteur voire répondre avec un brin de finesse. Apparemment, il est trop magalomane voire maladif pour le faire.
Lorsque dans une scène analogue un individu a publiquement dit au président Chirac “connard”, celui ci a répondu avec un grand sourire “Chirac” en lui tendant la main.
trahoir
Je ne suis pas sarkolâtre mais il n’y a pas de raison de se laisser insulter par un crétin de service même si le président aurait pu être plus malin. Gageons que l’opposant de Mr Sarkozy votait plutôt à gauche. Par ailleurs si ce genre de choses était arrivé à un quelconque élu socialo-communisto-écolo cela ne serait jamais passé dans les médias. Les petits copains de la presse (de gauche) auraient ignoré le fait. Vous pouvez lire des ouvrages comme “L’Omerta française” qui raconte comment lors de certains voyages de Chirac à l’étranger son entourage distribuait de pleines valises de billets sur son passage pour attirer les gens et faire de belles images de télévision sur cet homme “si populaire”. A une personne qui s’en est étonné lors d’une visite dans les TOM (en France !) l’entourage de Chirac a répondu : “ne vous inquiétez pas, tout cet argent va être joué au prochain loto et re rentrera ainsi dans les caisses de l’Etat”. Vous trouvez ça plus stylé ? En a t on vu les images à l’époque ? C’est par ailleurs extrêmement malsain et pas franc du tout comme méthode.
barabas
pour répondre à Héli Trottincas: je suis pleinement d’accord et l’exemple de Chirac est excellent. Mais les vrais responsables sont les médias qui s’acharnent à tourner Sarkozy en dérision avec, il faut bien le dire, la complaisance d’une grande partie de l’opinion oubliant qu’il s’agit tout de même du Chef de l’Etat. Personne n’aurait osé agir de même envers Mitterrand (qui d’ailleurs aurait répondu par le mépris glacial) et si quelqu’un s’y était risqué c’est lui que les médias auraient descendu en flammes. J’en viens à me demander si ce n’est pas un coup monté par quelques journalistes.