Lu sur Facebook :
"Arrivé en France un 14 juillet 1966, du Liban, mon père Jean-Claude Zahar (libanais catholique, né en Égypte à Alexandrie), avait pris l'arabe en option pour le bac. Son examinateur était algérien. Ils ne se comprenaient absolument pas. Mon père tenta même de lui déclamer quelques poèmes en arabe égyptien, alors à la mode avec les films de Youssef Chahine (un catholique) avant une ultime tentative avec un poème pré-islamique censé être une référence universelle…même incompréhension; il a eu 0.
Lorsque mon grand oncle, Joseph Naggear (premier polytechnicien libanais, ministre et "père" des ingénieurs "arabes"), conduit la première réunion pour la Ligue Arabe (seul chrétien de l'Assemblée), il du la tenir en grande partie en français et conclut la fameuse réunion par :"les arabes se sont mis d'accord aujourd'hui pour ne pas être d'accord". Tous d'applaudir mais tous avaient-ils bien compris ? Il n'y a que 10% des arabophones capables de lire le coran dont une majorité de chrétiens et de juifs: et ce qu'il y a à y comprendre est confus et/ou haineux.
Il n y a pas de civilisation arabe, musulmane ou arabo-musulmane (malgré la tentative opérée au siècle dernier au travers de la NAHDA), mais il y a bien une civilisation française et chrétienne. Et les chrétiens libanais, comme les Français, feraient bien de le comprendre, cela nous évitera de nouveaux drames. Le jour où tous les Libanais et les Français cesseront de se considérer comme arabo-musulmans, ces derniers cesseront de chercher notre perte en s'appuyant sur nos divisions. L'arabe comme l'Islam est source de corruption, de division et de bêtise. Les deux attirent surtout les racailles et ne produisent que de mauvais fruits. Seul des traîtres, des collabos, de sombres idiots ou des anti-catholiques anti-francais peuvent considérer un intérêt dans l'apprentissage d'un des nombreux idiomes incertains arabiques ou la construction de mosquées chez nous (Liban inclus)"