Communiqué de Renaissance Catholique :
"Belle réussite de la 26e Université d’été de Renaissance Catholique, du 13 au 16 juillet, au Carrousel de Baronville à proximité de Chartres. Après une année électorale éprouvante, les participants ont pris un peu de recul sur les événements et réfléchi à l’avenir en s’interrogeant sur : À quoi sert la politique ?
Chacun a pu apprécier la qualité des intervenants qui ont néanmoins su se mettre à la portée des participants. « Ici, vous donnez un coup de pied dans un buisson et il en tombe une flopée de normaliens, agrégés de philosophie, énarques, polytechniciens, etc. » pouvait constater, enthousiaste, un nouveau venu. Une fois encore s’est réalisée la mystérieuse alchimie liant, en un cocktail unique, la qualité des conférences et des conférenciers, l'ambiance amicale et familiale, la distinction – sans séparation – du temporel et du spirituel, dans un lieu de prestige qui témoigne, dans la pierre, de notre enracinement dans notre tradition nationale.
À côté des valeurs confirmées : Philippe de Villiers, Jean-Yves Le Gallou, Arnaud Jaÿr, François-Xavier Bellamy, Jean-Marie Le Méné, Anne Coffinier, Pierre de Lauzun, Jean-François Chemain, de nouveaux conférenciers intervenaient pour la première fois : Victoire De Jaeghere (Pourquoi l’homme est-il un animal politique ?), Claire de Gatellier (Pour une nouvelle politique familiale), Clotilde Brossollet (ICHTUS), Enguerrand Boissonnet (Courir pour les chrétiens d’Orient), Claude Aubert (La dictature de l’administration).
À partir d’une rétrospective télévisée, Guillaume Bernard tira avec érudition et enthousiasme le bilan de cette année de campagne électorale ; Jean-Louis Thiériot ayant au préalable démontré, avec brio, qu’il était possible de réformer l’État en prenant l’exemple des actions du Général De Gaulle, de Margaret Thatcher et de Gerard Schröder. Aux confins du spirituel et du temporel, la conférence de Laurent Dandrieu sur L’Église et l’immigration fut particulièrement remarquée.
Sur le fond, on ne peut pas dire que le constat dressé ait été particulièrement réjouissant, ce qu’illustra la conférence de clôture de Jean-Pierre Maugendre discernant de nombreux germes de guerre civile dans la France de 2017 ! Deux idées majeures semblent avoir rencontré un consensus général : la politique est le service du bien commun mais ce qui en fait tout le charme c’est que sa mise en œuvre relève du domaine prudentiel, par nature discutable.
La messe quotidienne et la présence de nombreux prêtres furent particulièrement appréciées ainsi qu’une passionnante visite de la cathédrale de Chartres, superbement restaurée ; pendant que les plus jeunes, et quelques moins jeunes, se livraient aux joies du paintball. Une belle Université, avec certes moins de participants que l’année précédente mais toujours de nombreux jeunes et un nombre importants de nouveaux universitaires issus d’horizons très divers. Une librairie bien achalandée fut largement sollicitée avec comme meilleures ventes, pour ne pas bronzer idiot : Église et immigration. Le grand malaise de Laurent Dandrieu et La Compagnie des ombres de Michel De Jaeghere. Quatre journées de réflexion, de formation et de transmission, dans l’amitié française et l’espérance chrétienne parce que « le désespoir en politique est une sottise absolue »."