La destruction des Vélib’. Plus de 10% des 15 000 vélos sont volés ou hors d’usage. De plus en plus de jeunes les dégradent et vantent leurs exploits sur Internet : jeté dans les escaliers du métro, utilisé pour arpenter les skate parcs ou encore noyé sans état d’âme dans les cours d’eau. Internet regorge de vidéos qui témoignent de ces «actes d’incivilité». À Paris, près de 700 vélos ont été volés et autant sont hors d’usage depuis la mise en place du Vélib’, en juillet 2007. La Préfecture de police reconnaît que plus de 1 300 infractions ont été constatées, du vol avec violence à la conduite en état d’ivresse.
À Lyon, les enquêteurs de la brigade des affaires générales de la sûreté départementale ont retrouvé des vélos recyclés revendus chez un ferrailleur en pièces détachées pour une valeur de 45 000 euros. Au total plus d’une tonne d’aluminium neuf, dont plus de 1 200 tiges de selle de vélo, a été retrouvée.
BOGOMIR
Cela ne peut que surprendre les naïfs.
C’est le résultat d’une éducation basée sur l’individualisme et l’hédonisme, largement accentuée par les médias.
Il y a aussi le non respect (quand ce n’est pas la haine) de certains pour la France, et donc pour tout ses équipements collectifs.
La notion de bien commun n’est pourtant pas qu’une valeur communiste.
Olivier Arcachon
@ Bogomir :
Il y a sans doute aussi ce phénomène que l’on retrouve dans toute ‘collectivisation’ : c’est à tout le monde, donc tout le monde est sensé en prendre soin (la théorie) et donc personne n’en prend soin (la pratique).
On retrouve cela à tout niveau, des marqueurs du tableau de la salle de réunion aux tracteurs du kolkhoze soviétique en passant par la gestion de la Sécu ou des retraites.
D’où l’importance du principe augustinien de subsidiarité (je ne sais pas s’il avait prévu que son principe s’appliquerait aux Vélib’. il est fort cet Augustin !)
Anonyme
Rupture de civilisation. C’est le retour au pré-néolithique, les agriculteurs disparaissent tandis que les “chasseurs-cueilleurs” chassent et cueillent ce qui leur tombe sous la main. Quant à la légalité et au droit ils sont devenus eux aussi “nomades”, variant suivant les cas et les lieux.
Les derniers à comprendre seront ceux qui ont créé cette situation.
xango
il y a eu l’urinoir de Duchamp, il y a désormais le vélo de Delanoé
la bicyclette!