C'est le titre d'une exposition du Forum des sciences (dans le 59). Extrait de la présentation :
"Issue de l’exposition «The gender experiment » présentée à Technopolis en Belgique, cette partie du parcours propose au visiteur 25 modules interactifs sur des sujets tels que la biologie, les mathématiques, la géographie, l’art, les sciences et techniques, la gymnastique, ouencore les jeux récréatifs. Muni d’un bracelet différent selon son sexe, le visiteur participe à différentes expérimentations pour tenter d’identifier ses aptitudes. Il utilise la vision spatiale, résout des problèmes arithmétiques et géométriques, teste son sens du rythme, identifie des instruments de musique, compose des visages avec d’infinies possibilités ou bien devine à quel objet appartient le son proposé. Grâce à un système de code barre, il enregistre ses résultats, les analyse et les compare au final avec la moyenne de l’ensemble des visiteurs, homme ou femme. Se situera-t-il dans la catégorie à laquelle il pense appartenir ? […] Au delà de la dualité homme-femme, le visiteur mesure toute la complexité de la définition du sexe humain. Finalement, s’il est si difficile de définir le sexe, pourquoi le faisons-nous ? Notre identité serait-elle remise en cause si on mettait le sexe de côté ?"
Sic. Là où cela devient vraiment ignominieux, et c'est pourquoi j'évoque cette exposition, c'est qu'elle est ouverte aux enfants dès 6 ans !
jejomau
“Au delà de la dualité homme-femme, le visiteur mesure toute la complexité de la définition du sexe humain”
Hè ? C’é koi ty dis ?
Ghalloun
Je ne trouve pas ça choquant outre mesure, même si les conclusions sont un appel du pied à la théorie du gender.
Nous avons tous une part de masculin et de féminin en nous. Il ne faut pas le nier.
Ce serait une erreur, je pense, de jeter le bébé de la compléxité de notre identité avec l’eau sale du gender.
Par exemple, pour le repérage dans l’espace, les hommes ont tendance à évaluer les distances et les changements de direction, alors que les femmes repèrent des objets et des lieux. Pourtant, j’imagine que ce n’est pas une règle absolue, et de toute façon, nous utilisons tous un peu l’autre méthode aussi. Ce qu’il ne faudrait pas conclure, c’est que parce que je me repère dans l’espace comme une femme, je suis une femme, alors que je suis de sexe masculin.
SD-Vintage
il n’y a pas une crise et un déficit des finances publiques ?
Plume
Qu’est-ce que c’est que cette histoire de “complexité du sexe”? Je trouve ça tout simple, moi. C’est inscrit dans chacune de nos cellules, pour toute notre vie, sous forme de chromosomes XX (féminin) ou XY (masculin)…
Maïe
Bof. Heureusement que les enfants savent, eux, en général, que le sexe n’a pas grand chose à voir avec les compétences, voire la compétence.
C’est plutôt après que cela se gâte, non?
En fait, mis à part les conclusions “genderistes” qu’ils ont l’air d’en tirer, c’est pas mal, leur truc. Il y a des tas d’hommes très doux qui “n’en sont pas” et sont de merveilleux pères, et des tas de femmes solides que leurs maris sont ravis d’avoir comme excuse! Allez, il y a du bon sens là dedans, les mômes ne s’y tromperont pas.
Bernard S
Pour montrer aux hommes qu’ils ont une part de féminité et aux femmes qu’elles ont une part de masculinité, il faut bien qu’il y ait des aptitudes masculines et des aptitudes féminines. Les promoteurs de cette exposition opèrent donc — peut-être paradoxalement — un retour au réel : l’homme et la femme sont différents, et pour le coup s’enrichissent vraiment de leurs différences. Le diable porte pierre…
G. Zeller
Attention à ne pas être naïf. Les intentions de cette exposition sont explicites si l’on prend la peine d’aller en savoir plus sur le net.
Exemple : http://www.ocim.fr/Homme-Femme-de-quel-sexe-etes-vous,3124
“Homme-Femme : de quel sexe êtes-vous ? débute par l’observation de différences physiques externes et internes puis subrepticement, le discours éloigne le visiteur de ses idées préconçues en abordant le sexe d’un point de vue sociologique, culturel ou encore linguistique. Conduit face à une multitude d’identités, le visiteur voit s’éloigner le modèle dual classique. Disparu le moule préétabli en fonction de son sexe, chaque individu fait ses propres choix, s’invente son identité qui le distingue des autres. Il devient alors peu aisé de classer l’ensemble de l’humanité en deux catégories : homme ou femme. Cette exposition, centrée sur l’espèce humaine, se veut un message de tolérance et d’ouverture vers le différent, le non soi. Dans ce cadre, des disciplines diverses y sont abordées : biologie au sens large (embryologie, biologie du développement, anatomie, génétique, écologie évolutive), sociologie, psychologie, philosophie, linguistique, droit…”