…et ailleurs, selon l’archevêque de Denver, Mgr Charles Chaput :
"La démocratie ne signifie pas la mise de côté de nos croyances religieuses et morales pour le bien de la politique dans la sphère publique. Elle exige exactement l’inverse. La démocratie dépend du fait que des gens de caractère se battent pour leur convictions dans la sphère publique : légalement, éthiquement et de manière non-violente, mais avec force et sans chercher à s’en excuser. La démocratie n’est pas Dieu. Seul Dieu est Dieu. Même la démocratie est soumise au jugement de Dieu et aux vérités de Dieu sur le sens de l’homme et sur sa dignité. Les passagers d’une voiture peuvent démocratiquement décider d’aller dans la mauvaise direction. Mais ils sont tout aussi morts – avec ou sans le choix majoritaire – s’ils tombent dans un ravin."
L’archévêque remet aussi à leur place les notions de "tolérance", "consensus", "pluralisme", "communauté", "laïcité" mais aussi "bien commun".
Ingomer
Au-dessus de la loi civile, il y a au moins la loi naturelle qu’on retrouve dans toutes les civilisations, sauf dans la “démocratie” de Jacques Chirac: “Non à une loi morale qui primerait la loi civile” (Chirac in Le Journal du Dimanche, 2 avril 1995.) Ce qui fait que cette “démocratie” se permet de faire passer des lois totalement immorales allant ainsi contre le devoir. Et qui a pu faire dire à des observateurs : “Ce n’est pas parce que c’est légal que c’est moral.”
Sancenay
Invitons ce saint Evêque à prêcher en France, dans 90% des cas environ cela améliorera sensiblement l’ordinaire.