La modification du code civil sur la filiation nous avait amené à parler de la mort du père et donc de la famille dans notre société rétrograde actuelle.
Dans le Figaro, Hélène Vecchiali, psychanaliste, s’inquiète à son tour de la féminisation des hommes : "Sans de vrais hommes, point de vraies femmes".
Cette réflexion mérite une attention toute particulière : malgré quelques écueils, elle rejette en douceur et dans un souci de vérité, les idées éculées de mai 68 sur la pseudo-libération de la femme (qui est plutôt une aliénation à la société de consommation), sur la famille, etc…
Elle ouvre les yeux sur la déchéance de l’homme, du père et du mari obtenue par celle de la femme. Car c’est bien de la place de la Femme et de la Mère que dépend en grande partie la place de l’Homme, du Mari et donc de la famille : voir l’importance d’Eve, de la Sainte Vierge, etc…
En fait, il convient à partir de ce texte de reposer la question de la vocation et de la dignité de la Femme et le rôle conséquent de la Famille dans la société. Une bonne lecture s’impose pour s’imprégner de la vraie pensée de l’Eglise sur ce sujet, loin des ragots et autres lieux communs véhiculés par les ignards : la magnifique lettre apostolique de Jean-Paul II "la dignité et la vocation de la femme", Mulieris dignitatem (texte ici, téléchargement là à la date du 15 août 1988).