Lu sur le blog de Bernard Antony:
Ce matin [22 avril, NDFC] sur Europe I, Marc-Olivier Fogiel a présenté un reportage de François Foulon sur des « débaptisations » dans certains diocèses. La technique de désinformation est toujours la même : on monte en épingle quelques cas rarissimes de personnes « en colère » et « ayant honte » d’appartenir à L’Eglise. […]
« Je croyais que la religion catholique était la religion de l’amour… », dit avec une très grande agressivité la seule personne interrogée dans ce reportage. L’absence manifeste de compréhension de cette pauvre femme déboussolée lui fait proférer des mensonges : elle ne sait pas – ou elle a oublié – qu’il existe une dimension de la charité qui est la charité de la vérité, mise en œuvre par le Saint-Père.
Elle n’a pas dû beaucoup lire les Evangiles, car Notre-Seigneur dit avec fermeté et sans aucune ambiguïté : « Celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux Cieux ». (Matth, 10 33)
De plus, lors du baptême l’âme est marquée pour l’Éternité par l’effacement du péché originel. Les dons de Dieu sont sans repentance : cette grâce magnifique, Dieu ne la reprend pas. La « débaptisation » ( le simple fait d’être rayé des listes) n’a donc aucun sens spirituel : la personne est toujours baptisée, mais elle est en état d’apostasie.
« Je croyais que la religion catholique était la religion de l’amour… », dit avec une très grande agressivité la seule personne interrogée dans ce reportage. L’absence manifeste de compréhension de cette pauvre femme déboussolée lui fait proférer des mensonges : elle ne sait pas – ou elle a oublié – qu’il existe une dimension de la charité qui est la charité de la vérité, mise en œuvre par le Saint-Père.
Elle n’a pas dû beaucoup lire les Evangiles, car Notre-Seigneur dit avec fermeté et sans aucune ambiguïté : « Celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux Cieux ». (Matth, 10 33)
De plus, lors du baptême l’âme est marquée pour l’Éternité par l’effacement du péché originel. Les dons de Dieu sont sans repentance : cette grâce magnifique, Dieu ne la reprend pas. La « débaptisation » ( le simple fait d’être rayé des listes) n’a donc aucun sens spirituel : la personne est toujours baptisée, mais elle est en état d’apostasie.
Les loups n'ont pas fini de hurler.
Eulalie
Avez vous entendu aussi les chiffres donnés, c’est cataclysmique de 9 demandes l’année passée, ils sont passé à 16 demandes à être rayé des registres de l’Église.Voilà qui est significatif..Il n’ont pas plus de complexe que d’honnêteté. Car bien sûr ce Monsieur n’avait eu vent du nombre des signataires des deux lettres de soutient à benoit XVI !.. Nous sommes “si peu nombreux” !
Allez le Christ est vainqueur, n’en déplaise à l’esprit du monde !
Berg
Attention ! il y a un flou gravissime dans ce texte.
Antony dit : « De plus, lors du baptême l’âme est marquée pour l’Éternité par l’effacement du péché originel. Les dons de Dieu sont sans repentance : cette grâce magnifique, Dieu ne la reprend pas. »
Il est certain que le caractère baptismal est inscrit dans l’âme pour l’éternité. Mais les autres effets du baptême (dont la grâce) peuvent se perdre.
Le raisonnement qui conduit à cette vérité (la permanence du caractère baptismal) est faux, à savoir que, les dons de Dieu étant sans repentance, Dieu ne reprendrait pas une grâce ! En effet, le péché mortel nous fait perdre la grâce divine. Idem pour la charité (que le péché fait perdre). Et dans l’ordre naturel, Dieu reprend souvent ce qu’il a donné (par exemple, la vie terrestre).
On a trop abusé, ces dernières années, et dans divers domaines, de la phrase biblique “Les dons de Dieu sont sans repentance”.
fabien
Je travail dans la chancelerie d’un diocèse important et je peux vous dire que les cas de débaptisation sont très rares, ils concernent pour 90 % des cas des gens qui n’ont jamais adhéré à la religion catholique (pas confirmés, pas mariés etc…) et qui veulent simplement, sans haine, ne plus être considéré comme des catholiques. les dix autres % sont des gens qui expriment par cette démarche leur haine de l’Eglise de Dieu. On parle de 5 à 10 cas par ans pour 10 fois plus de demande de baptêmes d’adultes. Je ne sais pas si c’est le cas partout mais chez nous c’est ridiculement petit.