Le diocèse de Coutances communique, suite au procès perdu (mais Mgr Lalanne a fait appel) pour débaptisation :
"Le tribunal ordonne à l'association diocésaine de Coutances et Avranches de procéder à l'effacement définitif sur ce registre d'une mention de baptême. Cette décision est motivée par la notion de droit au respect de la vie privée. Monseigneur Stanislas Lalanne, évêque de Coutances et Avranches, a décidé de faire appel de cette décision qui ne lui semble pas acceptable.
En effet, le baptême constitue un événement à caractère public : des parents, des parrains et marraines sont présents et manifestent par cet acte leur volonté de faire baptiser un bébé. C'est un acte qui a eu lieu, il fait partie de l'histoire, il ne peut donc pas être effacé. L'Église accueille les demandes des personnes qui souhaitent renier leur baptême. La procédure consiste à inscrire en marge du nom du demandeur, dans le registre concerné, la mention « a renié son baptême par lettre du… ». Il n'est pas délivré de copie de cet acte. L'Église tient ainsi compte à la fois de la volonté de la personne devenue adulte, et de celle de ses parents, car la mention n'efface pas l'acte du baptême.
Ainsi, ni la volonté des parents, ni l'événement de la cérémonie du baptême ne peuvent être déclarées comme « ne pas avoir existé ». Enfin, pour l'Église, le baptême est l'acte fondateur d'une nouvelle naissance dans la foi. Lorsqu'il s'agit d'un bébé, c'est la foi des parents qui s'affirme. Doit-on effacer sur un registre de naissance l'acte historique de la naissance d'une personne ?"