Si l’unification des deux départements alsaciens est une évidence identitaire et un souhait partagé par les Alsaciens, le choix du nouveau nom décidé par le gouvernement et les élus alsaciens relève de la déconstruction nationale au profit d’un fédéralisme européen :
“C’est une victoire pour l’Alsace. Cette région qui avait officiellement disparu le 1er janvier 2016 lors du passage de 22 à 13 régions, va se réunifier pour ne former qu’un seul bloc, a annoncé Edouard Philippe lundi dans une déclaration commune réunissant plusieurs ministres et des élus locaux.
Les deux départements, Haut-Rhin et Bas-Rhin, vont ainsi fusionner en une même «collectivité européenne d’Alsace», sans pour autant sortir du Grand Est, né en 2016 de la fusion entre l’Alsace, la Lorraine et la Champagne-Ardenne. Cette décision répond à la demande des élus locaux dont les présidents des conseils départementaux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, ainsi que par différentes associations régionalistes qui revendiquaient des spécificités historiques et géographiques de l’ancienne région.
En février dernier, le premier ministre avait accepté de confier au préfet de région, Jean-Luc Marx, une mission sur l’opportunité de permettre cette fusion. Dans son rapport, ce dernier préconisait cette fusion pour répondre «au désir d’Alsace» largement revendiqué par ses habitants (…)
S’il l’Alsace accède à ses revendications en ne faisant plus qu’une, elle récupère également, grâce à cette fusion, de nouvelles compétences. Ces dernières concerneront la coopération transfrontalière avec notamment l’Allemagne et la Suisse. Un point cher aux élus locaux comme Brigitte Klinkert, présidente du Conseil départemental du Haut-Rhin, qui affirmait dans Le Figaro : «Les dernières années, nous avons tourné le dos à nos atouts. L’Alsace doit retrouver sa vocation européenne et rhénane, au service de la France», faisant allusion à un partenariat fort avec les deux pays voisins.
Les compétences concerneront aussi le bilinguisme – français-allemand et alsacien -, le développement touristique et économique ainsi que la gestion des routes nationales, dont l’autoroute A35, actuellement gérée par l’État, et qui traverse l’Alsace du nord au sud.”
Prout
“Les deux départements, Haut-Rhin et Bas-Rhin, vont ainsi fusionner en une même «collectivité européenne d’Alsace», sans pour autant sortir du Grand Est”
ah oui et concrètement ça donne quoi ? Quel intérêt de former une région sans sortir de sa région d’origine ? Donc dans ce cas-là, il n’y a PAS de création de région, juste un tripatouillage qui ne contente personne !!
Et simple question : si on fusionne 2 départements, on fait comment pour les numéros ? On passe du 66 au 68 sans le 67 (quelle logique !) ou du directement du 67 au 69 ?? Dans ce cas-là, faut tout décaler et considérer que le Rhône sera le numéro 68, Paris le 74 et le Val-de-Marne le nouveau “9-3” !!! Et puis c’est quoi ce département qui sera énorme ? N’est-ce-pas une forme d’injustice vis-à-vis de petits départements sans poids démographique (Lozère par exemple) ou sans superficie importante (on imagine le département Alsace face à son voisin et minuscule Territoire de Belfort) : bref concrètement, nos élus n’ont évidemment pas pensé à ça, et / ou ils s’en foutent…..
Quelle perte de temps et d’argent tout ceci….
vraiment grotesque
incongru
la France découpée en “France”, Occitanie, Bretagne, Normandie,Alsace, etc…
Qu’envisageait “Mein Kampf” pour l’avenir de la France?
et quelles langues pour toutes ces entités? On vous bassine pendant 500ans pour une certaine unité, puis pendant 200 ans pour une unité stricte, pour ensuite revenir sur quelque millénaire …
voulu par qui?
dans quel but final?
DUPORT
Lorsque les socialistes sont au pouvoir il faut qu’ils détruisent tout.
C’est dans l’esprit de la révolution, les départements avaient déjà été créés pour détruire les régions et maintenant il faut détruire les départements… L’important c’est que vous n’ayez plus aucun repère.
Bientôt ils changeront le nom des villes, Paris deviendra Macrongrade… et Vire deviendra Hollandouille !!!
Meltoisan
“Monsieur le Président MACRON n’a qu’un désir, celui de déconstruire et détruire la France et construire sur ses ruines une « souveraineté européenne » artificielle dont il serait le Président ! Certes, ce projet sera soumis à l’échec mais entre-temps, que de mal il fera à la France et aux Français.
La dernière petite touche est la création en Alsace d’une « Euro-collectivité dotée de compétences qui tiennent compte des spécificités alsacienne… ». Il reste à « finaliser les discussions juridiques et institutionnelles » concernant « les domaines de la coopération transfrontalière, du bilinguisme et de l’emploi. » C’est clair !
Cela fait penser au plan américain sur l’Europe que de GAULLE avait fait échouer à la fin de la guerre pour ce qui est de la France. Revoilà ce plan machiavélique en oeuvre 73 ans plus tard.”
Meltoisan
29 octobre 2018