Les icônes représentant les apôtres,
datant de la fin du IVe siècle, ont été découvertes dans les catacombes
de Santa Tecla à Rome. Ces icônes de Pierre, Paul (découverte l'année dernière), André et Jean se trouvent au
plafond d'une petite chambre funéraire dans les tons ocres et rouges
située dans les catacombes de Santa Tecla, elles-mêmes situées à environ
500 mètres de la basilique Saint-Paul-hors-les-murs, l'une des quatre
basiliques majeures de la capitale italienne, où se trouve la sépulture
de Saint-Paul.
Barbara Mazzei, directrice de la restauration de cette chambre
funéraire, au cours d'une visite organisée par le Vatican, explique :
"Cette découverte démontre l'introduction et la diffusion
du culte des apôtres aux origines du christianisme".
Le surintendant des fouilles archéologiques de ce site, Fabrizio
Visconti, poursuit :
"Pour André et Jean, il s'agit des plus anciennes
représentations".
On connaissait déjà des représentations
de l'apôtre Pierre datant de la moitié du IVe siècle, mais "jamais seul
sur une icône".
E. M.
Il faut quand même rappeler que retrouver une représentation d’un homme peinte 3 siècles après sa mort n’est pas une confirmation historique ! C’est retrouver aujourd’hui la représentation d’un homme mort à la fin de la vie de Louis XIV et dont on n’a pas d’image plus récente !
La seule preuve concernant les apôtres qui vaille est l’Ecriture !
monfort
Notre monde moderne a besoin de faits scientifiques ou achéologiques incontestables pour croire.
La foi de Saint Thomas n’est pas négative et vous avez raison de promouvoir les découvertes scientifiques qui attestestent de la véracité des évangiles.
Soleil Xavier
Barbara Mazzeia n’a pas parlé de “confirmation historique” de l’existence des apôtres. Elle a seulement expliqué que cette découverte démontrait “l’introduction et la diffusion du culte des apôtres aux origines du christianisme”.
C.B.
Barbara Mazzei, est certainement une excellente archéologue, pour se trouver au poste de directrice de la restauration de cette chambre funéraire, mais il semble que sa culture chrétienne laisse à désirer, si ces propos qu’on lui attribue : “Cette découverte démontre l’introduction et la diffusion du culte des apôtres aux origines du christianisme” sont réellement d’elles; même à la fin du quatrième siècle (soit deux générations après Constantin), un chrétien ne rendait de culte qu’à Dieu, non? “Diffusion du culte” ??? Prières, demandes d’intercession: cela constitue-t-il un “culte”? Il me semble que dans certaines catacombes il y a des représentations de mouton, de poisson: en conclut-on que les chrétien rendaient un culte à ces animaux?
[Ce doit être la traduction qui a pris vénération pour culte. A vérifier. MJ]
Tonio
@ C.B.
Ce n’est pas forcément un problème de traduction, ni de culture (ou alors pas forcément chez madame Mazzei).
Il y a différents types de culte, le terme en soi est neutre es demande à être qualifié.
Il y a le culte de latrie, d’adoration, qui est dû à Dieu. Et quand il est rendu à des idoles plutôt qu’à Dieu on parle alors d’idolâtrie.
Et il y a aussi le culte de dulie, d’honneur, qui est rendu aux anges et aux saints. C’est ici le culte dont il est question pour Saint Pierre. Pour la Saint Vierge on parle d’hyperdulie.
L. Cheron
… et puis, précisons qu’on écrit saint Pierre, saint Paul, saint Luc, etc… (ni majuscule, ni trait d’union) dès lors qu’il s’agit du personnage (deux exceptions, d’ailleurs discutées : la Sainte Vierge et Saint Louis, roi de France). On écrit aussi par déférence : le Saint-Père. Evidemment : le Saint-Esprit (ou l’Esprit-Saint).
Mais cet abus de la majuscule est très répandu.
En revanche : la place ou la basilique Saint-Pierre, la fête de la Saint-Valentin, l’école Saint-Machin etc… jusqu’à la Sainte-Alliance, ou la Sainte-Vehme si l’on veut.
Tonio
La Sainte-Vehme, tient…
Un truc à restaurer et cette époque de défaillance de la justice de l’Etat…