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Culture : cinéma

Découvrez un extrait du thriller psychologique Nefarious

Découvrez un extrait du thriller psychologique Nefarious

A l’occasion de la sortie évènementielle du film Nefarious au cinéma sur 2 dates uniques les 28 et 30 mars, voici un extrait du film.

Voici le commentaire de Bruno de Seguins Pazzis :

Une prison dans l’Etat de l’Oklahoma. Le jour de son exécution, Edward Wayne Brady, un tueur en série condamné à la chaise électrique subit une dernière évaluation psychiatrique par le docteur James Martin au cours de laquelle il révèle être possédé par un démon. Il affirme qu’avant la fin de la journée, le psychiatre aura lui- même commis trois meurtres…

Avec : Sean Patrick Flanery (Edward Wayne Brady et Nefariamus / « Nefarious »), Jordan Belfi (Dr James Martin), Tom Ohmer (le directeur de la prisonTom Moss), Glenn Beck (Glenn Beck), Daniel Martin Berkey (le père Louis), Mark De Alessandro (Dr Alan Fischer),Cameron Arnett (l’administrateur Styles), James Healy Jr. (le gardien de la porte), Sarah Hernandez (le caporal Mendez), Jarret LeMaster (l’officier Wilson), Grifon Aldren (le sergent Wilborn), Eric Hanson (l’assistant du directeur Anderson), Stelio Savante (le détective Russo), Robert Peters (le Dr Stewart), Tina Toner (Renee Davenport), Maura Corsini (Melanie Carter). Scénario : Cary Solomon et Chuck Konzelman d’après le roman « A Nefariuos Plot » de Steve Deace. Directeur de la photographie : Jason Head. Musique : Bryan E. Miller.

Au cœur du combat eschatologique…

Les scénaristes et réalisateurs Cary Solomon et Chuck Konzelman auxquels on doit Unplanned 2019, une magistrale démonstration de l’horreur qu’est l’avortement, se livrent avec Nefarious à un exercice assez surprenant. S’agissant de disserter sur l’existence du diable au travers de quelques exemples qui marquent notre époque, ils convoquent à cet effet le genre du « thriller et même celui du film d’horreur. Précisons toutefois que ces thèmes modernes apportent une profondeur que l’on ne trouve généralement pas dans les films de possession. Il faut admettre le résultat est assez percutant et convaincant même si ce n’est pas sans quelques défauts. La manière de pointer et de traiter les péchés phares de notre époque est brillante parmi lesquels l’euthanasie et l’avortement, Des péchés qui amènent à une réflexion sur la présence de la mort dans les sociétés contemporaines. Le film peine un peu dans une première partie très riche, trop riche sans doute, en dialogues qui sont également très rapides, ce qui peut rendre le suivi un peu difficile en sus d’un côté répétitif qui ralentit le rythme du film. Mais c’est à peu près le seul défaut majeur du film car le récit avançant, le spectateur est de plus « scotché » devant un affrontement qui s’intensifie progressivement et qui illustre l’histoire séculaire de la lutte entre le bien et le mal jusqu’à un « twist » final plutôt brillant qui lance à la figure du spectateur l’avertissement que cette guerre entre le bien et le mal ne se termine jamais du moins pas avant la fin des temps.

S’agissant d’un quasi huis-clos, la qualité de l’interprétation est essentiel et Jordan Belfi et Sean Patrick Flanery, des comédiens peu connus en Europe, remplissent parfaitement le contrat avec une mention spécial pour Sean Patrick Flanery dont le rôle est plus complexe qu’il n’y parait s’agissant de changer de personnalité durant la confrontation selon qu’il est dans un moment où il est ou non possédé. Avec ce personnage les cinéastes transcendent la représentation typique d’un démon. Il incarne une malveillance ancienne et intelligente dotée d’une profonde
compréhension de la nature humaine et de la moralité. Ce démon n’est pas seulement une présence chaotique ; il corrompt subtilement ses victimes, ciblant leur âme et leur état psychologique. Comme on le voit à travers sa manipulation de Brady, Nefarious exploite efficacement les vulnérabilités du docteur James Martin Martin, obligeant les personnages et le public à affronter leurs peurs les plus sombres et leurs dilemmes moraux. De son côté le personnage du docteur James Martin représente une perspective rationnelle juxtaposée à l’influence chaotique de Nefarious, forçant le spectateur à une réflexion plus large sur l’intersection entre la foi et la science.

Distrayant et prenant par son côté « thriller », intelligent par la modernité de son appréhension du mal, Nefarious est un film chrétien qu’il faut voir et encourager, avec toutefois une réserve pour les plus jeune en raison d’une séquence difficilement supportable, celle de l’exécution du condamné. Suspense psychologique et réflexion théologique.

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