Communiqué de la Marche pour la vie :
"L’Assemblée nationale examine ce jeudi 1er décembre une proposition de loi socialiste portée par la Ministre des familles Laurence Rossignol, visant à créer un délit d’entrave « numérique » à l’Interruption Volontaire de Grossesse. Toute voix discordante à l’avortement sur les réseaux sociaux et sur le web, parce qu’elle tiendrait des allégations ou indications de nature dissuasive, sera désormais passible de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 € d’amende.
Ce projet de loi porte une nouvelle atteinte d’une gravité exceptionnelle à deux libertés fondamentales :
- la liberté d'expression garantie par l’article 11 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme », et par l’article 10 de la convention européenne des droits de l’homme « Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques » ;
- la liberté d’opinion, principe à valeur constitutionnelle, garantie par l’article 10 de la Déclaration des Droits de l’Homme et de Citoyen de 1789, «nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses », l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, « tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions», et l’article 4 de la Constitution de 1958, « la loi garantit les expressions pluralistes des opinions »,
Hasard du calendrier, cette loi est examinée à la veille des obsèques de Fidel Castro, dont nombres d’opposants ont été emprisonnés et exécutés pendant des dizaines d’années à Cuba pour avoir défendu leur liberté d’expression et d’opinion.
Il est évident que le texte vise ceux qui informent objectivement sur les conséquences de l’avortement et ne concerne d’aucune manière ceux qui viennent faire la promotion de l’IVG.
La Marche Pour la Vie demande à tous les députés de la nation, et plus particulièrement à François Fillon, député de Paris, désigné par la Primaire de la Droite et du Centre candidat à l’élection présidentielle, de s’opposer fermement et solennellement en séance à cette censure inacceptable des libertés d’expression et d’opinion de tous ceux (particuliers, associations, religieux, politiques, etc…) qui s’expriment sur l’IVG.
Elle appelle tous les français à s’ériger contre cette folie liberticide du gouvernement dirigée contre les femmes et l’enfant qu’elles portent en rejoignant sa grande manifestation le dimanche 22 janvier 2017 à Paris."