Lu sur Summorum Pontificum Observatus :
"le Père Abbé de l’abbaye Notre-Dame de Fontgombault, dom Antoine Forgeot, a démissionné de sa charge d’abbé et que l’élection du prochain abbé de Fontgombault devrait avoir lieu au mois d’août, vraisemblablement le 18 août. Troisième Père abbé de Fontgombault, après dom Roux et dom Roy, dom Antoine Forgeot fut élevé à la charge abbatiale en 1977, après le décès soudain de dom Jean Roy. […]
Dès 1984, quand le premier indult de Jean-Paul II autorise la célébration de la messe traditionnelle à certaines conditions, Fontgombault profite de cette porte ouverte pour célébrer à nouveau selon les livres liturgiques traditionnels. L’abbaye n’obtient alors que la permission de célébrer les messes basses selon cette forme liturgique, messes basses qui n’avaient pas été abandonnées dans cette abbaye au profit de la concélébration généralisée. Puis, en 1988, c’est le retour à l’ancien rite même pour la messe conventuelle. Fontgombault n’avait cependant pas abandonné le bréviaire monastique traditionnel ni les anciens usages de la congrégation de Solesmes à laquelle elle appartient.
Dom Forgeot aura été un fondateur (Triors, Gaussan et Clear Creek) et a donné une grande stabilité à son abbaye. Pour un récent anniversaire, il a reçu du Saint-Père une lettre manuscrite, reconnaissance d’une fidélité exemplaire qui n’a pas été sans douleurs. À la place qui est la sienne, l’abbé de Fontgombault a essuyé nombre de critiques, venant de sa droite et de sa gauche, les plus difficiles à recevoir étant certainement celles des abbés de Solesmes qui ont toujours essayé de faire rentrer dans le rang cette abbaye (et ses fondations) considérée comme une mauvaise fille en raison de son retour à la liturgie traditionnelle, du maintien du bréviaire traditionnel et des usages monastiques de l’ancien Solesmes."