Une mère de famille appelle les parents à rester vigilants quant à l’éducation dispensée dans les écoles catholiques sous contrat d’association avec l’Etat.
Le Comité de pilotage l’éducation nationale propose en effet 4 films aux lycéens et chaque lycée en choisit 3. Malheureusement, il ne s’agit pas de grand cinéma et certains professeurs sélectionnent le film le plus pervers. Ainsi en est-il par exemple du film La Leçon de Piano, de Jane Campion, qui raconte l’histoire d’une jeune veuve traumatisée, un film largement érotique, avec notamment la masturbation d’une enfant de 6 ans, etc.
L’académie n’y voit pas malice et l’encadrement des lycées catholiques, bien souvent, n’a même pas pris la peine de regarder le film avant de le montrer aux élèves ! Idem pour l’aumônerie. Prévenus et informés, l’aumônier comme le directeur finissent par admettre que le film est effectivement malsain mais refusent de désavouer le professeur d’Enseignement Moral (sic) et Civique. Et puis “à cet âge là, ils ont déjà tout vu” !
Cela n’empêche pas que certaines jeunes filles de 15/16 ans se disent choquées des scènes de sexe. Quant aux garçons, ils sont tout content d’avoir pu regarder à l’insu de leurs parents « un film de c..».
Que les parents ne fassent pas une confiance aveugle à l’école catholique. Dans son appel à une éducation intégrale, François-Xavier Clément, père de famille, philosophe de formation, enseignant, puis chef d’établissements scolaires, souligne que l’enfant n’est pas seulement un cerveau avec un cartable. L’éducation intègre en même temps la croissance personnelle, la vie communautaire et la perspective de la vie éternelle.
Collapsus
Beaucoup d’écoles catholiques sous contrat surtout dans les grandes villes ont suivi la dégringolade morale si ce n’est pédagogique de l’enseignement public. Ce que Mitterrand n’a pu obtenir en 1984 par une loi, Jack Lang lui a fourni par les accords Lang-Cloupet en 1992 en obligeant tous les enseignants du privé à aller se faire formater le cerveau dans les IUFM de sinistre réputation. Cet accord a achevé ces écoles et leurs spécificités.
Quand on le peut, il est préférable de choisir les écoles hors-contrat qui suivent beaucoup mieux leurs élèves, notamment pour ce qui concerne l’accès aux smartphones par lesquels passe la pornographie.
Gilles Tournier
Il faut aider l’école hors contrat par des dons, elle est flicquée sans cesse et contrainte par des normes absurdes destinées à la ruiner financièrement. La survie morale des petits est à ce prix. L’école sous contrat devrait avoir honte de se soumettre à la F.M. de cette façon.
AFumey
Rappelons que cette évolution vient de loin. Le recul de 1984 face à la fronde des parents de l’enseignement privé n’a été que de façade. Jospin a progressivement, en toute discrétion, retiré tout pouvoir aux chefs d’établissements privés, notamment pour leur recrutement de personnel – les fameux “cavaliers législatifs” si pratiques. Naturellement avec la complicité active de l’administration de l’EN et les nominations ‘stratégiques’ typiques de la gauche, puis celles encore plus nocives de la “droite molle”.
Ce qui fait qu’aujourd’hui les établissements privés n’ont guère plus d’autonomie que ceux du public, sauf pour l’accueil des élèves: 100% des parents du privé ont fait un choix délibéré en faveur de leurs enfants.