Le Monde reprend les propos tenus en 1998 lors des débats sur le Pacs par 3 parlementaires de gauche et montre qu'ils ont évolué, alors que l'on constate qu'ils ont surtout menti. Exemple avec Elisabeth Guigou :
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1998 (Garde des Sceaux : "Le PACS est radicalement différent du mariage parce qu'il n'est pas
question, ni aujourd'hui ni demain, que deux personnes physiques du même
sexe, quel que soit leur sexe, puissent se marier. Je soutiens,
comme de nombreux psychanalystes et psychiatres, qu'un enfant a besoin
pour sa structuration psychique, sociale et relationnelle d'avoir face à
lui pendant sa croissance un modèle de l'altérité sexuelle, un référent
homme et un référent femme" -
2012 (député de Seine-Saint-Denis) : "A l'époque, l'important était de faire passer le pacs. Il y avait une
résistance farouche au pacs à l'Assemblée, mais aussi dans la société
avec des manifestations, des débordements verbaux inadmissibles… Donc,
l'important, c'était de dissocier le pacs du mariage, sur le plan légal
et sur le plan symbolique. En 1998, il n'était pas possible de mettre
sur la table la question du mariage homosexuel, même au sein du
gouvernement, il a fallu que j'insiste. A l'époque c'était quelque
chose qui était beaucoup moins admis dans la société, vous ne trouverez
plus personne opposé au pacs aujourd'hui. Aujourd'hui, j'ai évolué sur
le mariage, j'ai considéré, en parlant avec les associations que, dès
lors qu'il s'agissait de consentement mutuel entre deux adultes, il
n'était pas possible de refuser une égalité des droits. La société a
beaucoup évolué, moi même je garde mes interrogations sur l'adoption ;
il faut trouver comment écrire dans le code civil comment s'organise la
filiation d'un enfant qui est adopté par un couple homo."
Cela signifie que, quand certains aujourd'hui évoquent des "mariages" à 3 ou 4, voire entre frères et soeurs, vous pouvez être certains que nos parlementaires d'aujourd'hui, qui disent, de façon effarouchée, "Ah non, jamais, quelle horreur", y seront favorables dans quelques années. Quant à la droite, on s'aperçoit qu'elle a perdu du terrain depuis 1998, alors qu'elle était au pouvoir et qu'elle aurait mieux fait d'abroger le Pacs.
Simonin claude
IL est curieux que personne n’est soulevé le problème de la langue Française . Le mariage pour tous, le mariage pour les homosexuels ou les personne du même sexe ; ces termes sont des “oxymores ” c’est à dire que le deuxième mot contredit le premier. L’Académie a définie que le mariage comme l’union d’un homme et d’ une femme.
Si cette loi pour le mariage pour “Tous” est votée, il ma semble que le Conseil constitutionnel ne peut accepter un “oxymore” dans un texte d’ une loi ,donc le gouvernement devra ou changer le mot désignant l’union entre deux personnes du même sexe ou exiger que l’ Académie change la définition du mot Mariage. or je ne sais ni l’ Académie est à la solde du gouvernement.
Le Morvan Pierre
Excellent commentaire de Michel Janva, la “droite” aurai dû abroger le pacs… Mais depuis des lustres, aucunes lois votées par la gauche n’ont vraiment été abrogées. Quand au pacs il a même été fortifié.
laurent petit
Les chrétiens mariés doivent sérieusement réfléchir à demander le divorce civil à leur juge, pour ne plus être collaborateurs d’un contrat aussi inhumain. Les juges, qui, en théorie, peuvent refuser un divorce, devront soit accepter, soit refuser : mais : au nom de quoi ? L’argument des chrétiens sera : nous avons signé un mariage en 19.., qui était adossé au code civil de l’époque. Si vous changez le code civil, vous changez mon contrat sans mon accord. Vous devez donc annuler mon contrat.
Robert Marchenoir
“J’ai constaté que les homosexuels n’ont pas été les premiers utilisateurs du pacs, ce qui m’amène à réfléchir : ce que nous avions taillé sur mesure pour sortir les homosexuels de leur marginalité n’est pas suffisant pour eux, puisque cela a été suivi d’une autre revendication, d’une revendication d’égalité à laquelle je ne peux être opposée.”
Autrement dit : dès que “les homosexuels” présentent une revendication, il faut s’empresser de l’accepter.
Les homosexuels (en réalité une partie d’entre eux) appartiennent à une caste supérieure : leur avis s’impose à toute la société.
Philippe
Pour ceux qui proposent que les chrétiens devraient divorcer, je suggère plutôt de trouver le moyen de faire annuler nos mariages.
Malheureusement aujourd’hui, l’éventuelle modification de la loi sur le mariage ne fait pas parti des motifs d’annulation.
J’ai envoyé une lettre au président de la république pour lui demander d’annuler mon mariage que les tribunaux ne peuvent pas annuler, lui indiquant bien qu’ainsi, je ne reconnaitrai plus comme mariage que celui que j’ai passé devant Dieu. Je n’ai, vous vous en doutez, reçu qu’une réponse qui m’indique avec des mots polis que ma lettre est partie pour la corbeille.
Je suis à l’écoute de toute suggestion, par exemple d’un juriste parmi les lecteurs, pour savoir ce qui serait le plus ooportun de faire. Faut-il faire par exemple faire appelle à une autorité “constitutionnelle” comme il me semble l’avoir entendu ? Quel sont les moyens ?