Alors que la dénaturation du mariage a été légalisé en France en 2013, La Croix constate (avec regret ?) qu’il y a encore un peu plus de quatre catholiques pratiquants réguliers (qui vont à la messe au moins une fois par mois) sur dix opposés à cette loi.
Un quart des catholiques pratiquants réguliers se dit favorable à cette régression et un petit tiers (29 %) se disent « ni pour ni contre ».
41 % des pratiquants réguliers et même 50 % chez ceux qui vont à la messe chaque semaine se déclare toujours opposé à la dénaturation du mariage.
La Croix explique cette résistance par le fait que la doctrine catholique n’a pas évolué et que le pape Léon XIV a évoqué en mai devant le corps diplomatique que « la famille fondée sur l’union stable entre un homme et une femme ».
L’historien et sociologue des religions Philippe Portier souligne que les mobilisations organisées par La Manif pour tous ont structuré l’engagement militant d’une part non négligeable de catholiques pratiquants. C’est ce que Mgr Aillet a appelé le réveil des consciences. De nombreux catholiques sont désormais entrés en résistance face à une modernité hostile à la loi naturelle et qui cache de moins en moins son hostilité à l’Eglise.
