Le père Bernard Gallizia, prêtre du diocèse de Blois, a écrit un article de 12 pages sur le mariage (Le mariage des personnes homosexuelles : une atteinte grave au plan de Dieu), publié sur le blog de l'Homme Nouveau. On y lit notamment :
"nous pouvons nous étonner que
des évêques, prêtres et laïcs reprennent sans y prendre garde les mots piégés
« d’orientation sexuelle » – servis à profusion par les médias – qui
relativisent la déviation des relations sexuelles des personnes de même sexe.
Certains clercs et des laïcs catholiques paraissent considérer, dans leurs
écrits, cette orientation comme neutre, indifférente et finalement acceptable,
comme si elle était indifférente aux yeux de Dieu ! Or, il s’agit bien
dans cette expression, non de la tendance homosexuelle qui n’est pas en
elle-même un péché, mais des relations sexuelles des personnes de même sexe,
relations qui sont, hélas, l’aboutissement majoritaire de cette inclination.
S’il s’agit de la seule attirance affective et sensible vers leur semblable,
bien qu’elle reste désordonnée, elle peut être sublimée par la chasteté. […]Aussi, en 1992, la
Congrégation pour la Doctrine de la foi a été obligée de faire une mise au
point
pour rappeler l’exact enseignement de l’Église sur ce sujet, contenu dans la
lettre aux évêques de l’Église catholique publiée en 1986 : « Bien qu’elle ne soit pas en elle-même
un péché, l’inclination particulière de la personne homosexuelle constitue
néanmoins une tendance, plus ou moins forte, vers un comportement intrinsèquement
mauvais au point de vue moral. C’est la raison pour laquelle l’inclination elle-même doit être
considérée comme objectivement désordonnée. Aussi ceux qui se trouvent dans
cette condition devraient-ils faire l’objet d’une sollicitude pastorale
particulière, afin qu’ils ne soient pas enclins à croire que l’actualisation de
cette tendance dans les relations homosexuelles est une option moralement
acceptable ». […]On prétend qu’il s’agirait d’une
loi démocratique parce que M. Hollande a été élu démocratiquement et qu’elle
sera votée par le parlement. Mais, à y regarder de près, on peut se demander si
l’État peut légiférer sur le fondement de notre société, lequel existait avant
toute loi civile, car inscrit de fait dans la base et la construction de toute
société : l’union de l’homme et de la femme qui permet la procréation
naturelle, c’est-à-dire la collaboration à la Création de Dieu (pro-Création).Enfin […], on peut se préoccuper de savoir si chaque député
de l’Assemblée pourra voter en son âme et conscience, ce qui est la nécessité
absolue pour le vote d’une loi qui aura un tel impact sur notre société, ou si
des députés seront conduits à voter contre leur conscience ? En ce cas, on
ne pourrait plus parler de vote démocratique, ni de loi démocratique, mais bien
d’une loi totalitaire et illégitime. […]"