Communiqué de Jacques Bompard :
"Suite
aux rumeurs persistantes d'un départ programmé d'Orange du 1er Régiment
Etranger de Cavalerie pour une garnison des Bouches-du-Rhône, Jacques
Bompard, député-maire
d'Orange, a demandé au ministre de la Défense un rendez-vous.Il
n'est pas concevable, en effet, que dans une république comme la nôtre
les représentants du peuple, à qui ce dernier demande à juste titre des
comptes, ne soit pas informés de décisions aussi importantes. Il
est possible que cette rumeur de départ soit sans fondement. Il importe
désormais à l'Etat de le dire et de le dire rapidement.Il
est possible que la rumeur découle d'indiscrétions mais qu'aucune
décision n'ait encore été prise. Dans ce cas, il conviendra d'expliquer
en
quoi le 1er REC dans les Bouches-du-Rhône sera plus performant, à un
coût moindre pour le budget de la France, qu'à Orange, où il est plus
proche de l'Etat-Major de la brigade blindée à laquelle il appartient.Enfin,
reste l'hypothèse que la décision ait déjà été prise et que l'Etat
espérait la garder secrète avant les prochaines élections. Mais, là
encore,
il va lui lui falloir fournir des explications sur les raisons qui
l'ont conduit à décider de ce départ.Contrairement
à ce qui peut être dit ici ou là, le transfert du 1er REC ne priverait
pas la ville d'Orange de 40 millions d'euros annuel de solde
qui seraient investis sur place. En effet, une partie importante, et
certainement prépondérante, est dépensée au hasard des missions à
l'étranger, économisée ou envoyée dans leur pays par les hommes de rang.Par
ailleurs, il serait inexact de penser que la santé économique de la
ville d'Orange – et du Nord Vaucluse – repose sur le seul élément
militaire.
Celui-ci en est une facette et seulement une. Le tourisme, la
viticulture, les services, en sont d'autres et il n'est pas flagrant que
l'Etat avec sa politique fiscale fasse le nécessaire pour permettre à
ces secteurs de se développer.Au
fond, à l'échelle historique, le départ de la légion d'Orange serait
une nouvelle illustration d'une souveraineté nationale partant en
lambeaux,
d'une armée réduite à la portion congrue, concentrée sur quelques
bases, chassée de la vue et de la vie de 99% des communes et, cela, que
ce soit en tant qu'Orangeois, Provençal ou Français est inacceptable.Si
le transfert du 1er REC se justifiait par une nécessité majeure de
défense nationale, la Ville d'Orange serait la première à accepter ce
départ
et à s'incliner devant l'intérêt supérieur de la France. Mais cette
nécessité n'étant nullement démontrée, la Ville d'Orange entend se
mobiliser pour conserver un régiment présent en son sein depuis plus
quarante ans et qui, d'une certaine manière, est un
peu devenu « son » régiment.
werther
Voilà, la chose est dite . Attendons la réponse de ce gouvernement . Ce serait quoi l’autre garnison ???
Arwen
Cà fait presque bizarre de nos jours de lire un tel discours: clair, bien écrit, empreint de bon sens et de patriotisme.
Bompard est un véritable homme politique, dans le sens noble du terme. Un maire comme on n’en fait plus, ou trop peu.
Alpin
De plus en plus ,l’armée Française n’est plus au service de la Nation pour la défendre . Elle devient un outil au service d’intérêts particuliers.
Une armée privée en quelque sorte .
jacky.a
La bataille…des régiments…
Là…où…se trouve…le FN….”Mars attaque”!
le 1er Régiment Etranger de Cavalerie…
muté…
“pour une garnison des Bouches-du-Rhône”…
quelle ville de garnison…Arles?
Avec Michel Vauzelle
Président du Conseil régional PACA
Député des Bouches-du-Rhône….
L’histoire doit-être dans ce sens…
pour 40 millions de solde….
les daltons….sont là…
titan
les marxistes staliniens qui ont volé notre pays, veulent que Bompard saute, en retirant 1000 électeurs….
ils ont fait de même en 2002 aux présidentielles, ou Chirac a envoyé avec la complicité de l’état major, toute la flotte de Toulon en mer!!!!en alerte….quelques milliers de voix en moins, etc…
MV
A Titan. N’exagérons rien ! Les militaires du REC sont en grande majorité étrangers, donc ne votant pas ! et les officiers s’inscrivent rarement sur les listes électorales…
L’enjeu est autre !
artur
Carpiagne.
Archi
Normal. Un gouvernement de GAUCHE évite de fermer une garnison dans une ville de GAUCHE.
Je pense que la ville de destination sera gouvernée par la GAUCHE.
Bon courage monsieur le maire.
Bon voyage, légionnaires.
Archi
800 militaires et civiles environ, 500 enfants (deux collèges pour fixer les esprits), plusieurs millions d’€ de masse salariale sur l’année, un marché immobilier achat-location, des concessionnaires automobiles…
La municipalité va ressentir la douloureuse… et celle là ne peut que basculer plus à gauche.
medoc
1000 électeurs…. en moins mais surtout 1000 ménages en moins! niveau consommation, renouvellement de population et autre ce n’est pas negligable!
Un ancien
Je ne suis pas d’accord avec Arwen. Ce communiqué est maladroit et ambigu.
Il sera facile au ministre de donner des arguments tactiques, des impératifs de défense et des raisons d’économie pour justifier le regroupement de plusieurs unités sur le camp de Carpiagne. Beaucoup de professionnels partagent cette vision. M. Bompard a donc tort de porter le débat sur ce terrain.
Dans la défense même de la présence du REC dans sa ville, il est maladroit et manque d’informations. Pense-t-il vraiment que les officiers, sous-officiers et même légionnaires dépensent “une partie importante et certainement prépondérante” “au hasard des missions à l’étranger” ou l’envoient à l’étranger” ? Mais où logent donc les officiers, sous-officiers et leurs familles (40 officiers, 150 sous-off), où les mêmes inscrivent-ils leurs enfants à l’école, clubs de sport et activités culturelles ? où la totalité des personnels fait-elle ses courses, va-t-elle au restaurant… ???
Il donne là de mauvais arguments qui serviront au ministre qu’il souhaite rencontrer. C’est très maladroit.
De même quand il dit que le départ du REC est “une nouvelle illustration d’une souveraineté nationale partant en lambeaux” Orange est une belle ville mais elle n’est pas la France à elle seule. Les BdR en font encore partie… Maladroit encore.
Maladresse toujours quand il écrit “Si le transfert du 1er REC se justifiait par une nécessité majeure de défense nationale, la Ville d’Orange serait la première à accepter ce départ et à s’incliner devant l’intérêt supérieur de la France”. Comme écrit en début de ce commentaire, il est facile de défendre l’intérêt tactique et économique de regroupement du REC avec d’autres unités sur la base de Carpiagne.
Mais les non-arguments développés ci-dessus montrent que M. Bompard a fait son deuil de la présence du REC à Orange. Dans ce cas là, il faut l’assumer et préparer l’avenir sans cette belle unité.
Jean Theis
Quand je dis que beaucoup de Français n’ont pas encore compris.
Le texte de l’ancien en est la preuve.
Rufus
Pardon, mais d’où MV tient-il (elle) que les officiers sont rarement inscrits sur les listes électorales ???
Flynnlejeune
Les propos de Jacques BOMPARD ont plus d’allure que ceux des rédacteurs de la lettre protestant contre l’éventuelle dissolution du 3ème RPIMa de Carcassonne.
A suivre
yes
L’Ancien commente scrogneugneu et explique à Bompard, maire d’Orange, ce qu’il doit dire.
L’Ancien devrait se cantonner aux chants qui lui ressemblent :
“Le pinard, c’est de la vinasse,
Ca réchauffe par où ça passe…”
Un ancien
A yes : vous faites avancer le débat… Et en plus je préfère la bière !
Timeo
Il ne faut pas non plus s’emballer sur tout.
J’ai servi au 1er REC, et je peux témoigner que mettre un régiment de chars (de plus hors gabarit depuis qu’on y a mis le surblindage) en pleine ville, ce n’est pas forcément la meilleure des choses.
Faciliter le travail de l’armée, c’est aussi installer les régiments à côté des champs de manoeuvre.