Le Figaro dresse le lourd bilan :
De l’attentat de la rue des rosiers en 1982 à celui de la préfecture de police de Paris la semaine dernière, ce sont même 292 personnes qui sont mortes lors de 26 attaques islamistes. Il faut ajouter à ce bilan des centaines de blessés, ainsi que des dizaines d’autres attaques, non mortelles.
C’est une liste longue et macabre. Depuis l’attentat de la rue des rosiers à Paris, le 9 août 1982, jusqu’à celui de la préfecture de police de Paris, le 3 octobre 2019, 292 personnes ont été tuées lors de 26 attaques islamistes. Sur cette période, 263 l’ont été depuis les tueries de Mohammed Merah en 2012.
Au niveau de l’Europe, le nombre est encore plus élevé :
753 personnes ont trouvé la mort en Europe entre 2000 et 2018, Européens ou extra-communautaires. Mais le bilan du terrorisme est en fait plus élevé sur les 18 dernières années si on prend en compte les 1 115 morts européens hors de l’UE. Un chiffre qui prend notamment en compte les pertes militaires en Afghanistan. Premier responsable de ces 1 868 morts ? Le terrorisme djihadiste, responsable de 1 703 décès. Le terrorisme nationaliste arrive en seconde position avec 111 décès, suivi du terrorisme d’extrême droite (14), d’extrême gauche (13), animaliste (1). Les 26 derniers ne sont pas connus ou n’ont pas été revendiqués.
On constate au passage que l’extrême gauche tue autant que l’extrême droite…
F. JACQUEL
Au vu du nombre de victimes de l’extrême droite, on comprend mieux que la première préoccupation de notre gouvernement soit la surveillance et la lutte contre l’extrême droite et ses tueurs sanguinaires…
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