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France : L'Islam en France / Liberté d'expression

“Depuis un mois, j’ai peur”

“Depuis un mois, j’ai peur”

Menacé par un islamiste laissé dans la nature par la justice, Erik Tegner témoigne :

Je ne voulais pas en parler au début et puis ça a craqué. Un islamiste, français d’origine marocaine, déjà condamné à 8 mois de prison pour coups de couteau, a été arrêté il y a un mois pour menaces de mort contre moi. Malgré la demande de détention provisoire du procureur, le juge des libertés a choisi de le remettre en liberté d’ici son procès mi-octobre. Il est donc dans la nature.

Pourtant, l’antiterrorisme puis la gendarmerie ont récolté les preuves dans son ordinateur d’une fixation sur moi, mon domicile, mes bureaux. Ils ont également découvert que cet individu de 29 ans avait tenté de rentrer en contact avec le Hezbollah. Tous les nombreux messages de menaces ont également été identifiés. Cet individu a également menacé des personnes de son entourage mais je ne peux en dire plus.

Fervent soutien du Hamas, qualifié de malin et cultivé par ceux qui l’ont interrogé, sa garde à vue a dû être interrompue car il était violent envers les policiers et a dû être interné en hôpital psychiatrique durant une semaine avant donc d’être relâché malgré la demande du procureur. Aujourd’hui, les forces de police font ce qu’ils peuvent : suivi par la DGSI, et sécurisation de différents lieux. Merci à eux.

Pour autant, le contrôle judiciaire de cet islamiste qui veut s’en prendre à moi et la rédaction de Frontières, dans les bureaux, chez moi et devant Cnews selon ses dires, est mince : pointage au commissariat une fois par semaine seulement. Son passeport est certes confisqué mais inutile alors qu’il est en France.

Évidemment je suis inquiet. Dans le même temps, ce sont d’autres menaces caractérisées contre nous et moi qui ont été proférées et pour lesquelles j’ai porté plainte avec des individus ayant semblé faire du repérage précédant les menaces. J’ai du changer mes habitudes, tout, et je ne vis plus de la même façon. J’ai essayé de témoigner de cela chez Christine Kelly hier.

J’avoue que j’ai craqué et me suis effondré. J’ai été sur des lignes de front dans des pays en guerre ou encore dans des pays d’Afrique compliqués, mais c’est la première fois que j’ai peur. Et je préfère le dire malgré la difficulté, la pudeur, car il y a un besoin urgent de sursaut au vu du contexte actuel. Merci à Cnews et à Morandini de m’avoir tendu le micro ce matin. Pas pour moi, mais pour tous ceux que j’espère protéger par ce témoignage.

Quand va-t-on se réveiller ?

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