L’Agence mondiale antidopage a suivi les recommandations du comité de conformité qui stipule que l’Agence antidopage russe (RUSADA) ne remplit pas les critères antidopage exigés. En conséquence, et pour la deuxième fois consécutive, la Russie a été exclue début décembre des compétitions pour quatre ans. La Russie ne pourra pas recevoir de championnats du monde, ni prendre part aux élections en vue d’en organiser ; les équipes russes ne pourront pas participer aux grandes compétitions – les Jeux Olympiques, les jeux paralympiques et les championnats du monde. Les athlètes russes pourront concourir individuellement uniquement sous drapeau neutre et sans hymne national. Svetlana Gladycheva, membre du présidium de la Fédération russe de ski alpin, a déclaré que cette décision de l’Agence mondiale antidopage était “exclusivement liée à un désir de nuire à la Russie”.
Le rapport annuel de l’Agence mondiale antidopage (AMA) a été publié jeudi. Le document (consultable en pdf ici), qui porte sur l’année 2017, a relevé 1.804 cas de violations des règles antidopage (VRAD), contre 1.595 en 2016. L’étude montre que l’Italie se classe en tête des pays les plus touchés par ces violations (171), suivie de la France (128) et des Etats-Unis (103). Le Brésil se classe en 4e position (84), juste devant la Russie (82).
C’est pourtant la Russie et uniquement la Russie, qui vient d’être exclue des principaux événements sportifs internationaux. L’agence russe antidopage a annoncé jeudi son intention de contester cette exclusion.
La Chine, l’Inde, la Belgique, l’Espagne et l’Afrique du sud complètent la liste des dix premières nations touchées par le dopage dans le monde.