- Le Premier ministre israélien Ehoud Olmert a laissé entendre que l’Etat hébreu pourrait rétrocéder du territoire au Liban si l’armée libanaise remplit toutes ses obligations conformément au récent cessez-le-feu imposé par les Nations unies, incluant le désarmement du Hezbollah, rapporte le quotidien Haaretz. Quand Israël a retiré ses troupes du sud du Liban en 2000 après 18 ans d’occupation, la Ligne Bleue tracée par les Nations unies excluait les Fermes de Chebaa du territoire libanais en les rattachant aux Hauteurs du Golan qu’Israël a pris à la Syrie en juin 1967 avant d’annexer ce plateau par la suite.
- Le président du conseil exécutif des Forces libanaises, Samir Geagea, a noté que parmi les dossiers principaux en suspens figure celui de la présidence de la République. Il a lancé «à nouveau un appel très sincère – loin des intérêts politiques – au président Émile Lahoud à démissionner». «La démission du président de la République soulagera tous les Libanais».
- Dans un entretien à El Mundo, le général chrétien Michel Aoun, allié au Hezbollah, n’est pas opposé au désarmement du Hezbollah, mais il faut d’abord qu’Israël rende le territoire des fermes de Chebaa et relache les prisonniers libanais. Selon lui, le désarmement du Hezbollah ne concerne pas l’ONU, c’est une question interne.
D’abord le désarmement du Hezbollah ou d’abord la rétrocession des fermes de Chebaa ? Dur de faire le premier pas.