480 élus ont déjà apporté leur signature à François Asselineau, président de l'Union populaire républicaine (UPR). C'est une première victoire pour cet inspecteur général des finances passé par Bercy et différents cabinets ministériels de droite. A une époque proche de Pasqua, ce diplômé de HEC et de l'ENA qui prédit « l'apocalypse » pour l'Union européenne, jure ne pas être « populiste », « poujadiste », « d'extrême droite ». Pour financer sa campagne sans aucun emprunt bancaire, il dispose de 666 000€ alimenté depuis décembre par les cotisations et les dons des sympathisants. Le parti compte 8 salariés et revendique près de 17 000 adhérents.
Son programme est pourtant peu enthousiasmant. Il se focalise sur la sortie de l'Union européenne et laisse d'autres sujets cruciaux, comme ceux issus des principes non négociables, comme l'avortement et le mariage, de côté :
Il n'évoque pas non plus la liberté scolaire. Et pour cause : son programme, inspiré du gaullo-communisme du Conseil National de la Résistance, se veut foncièrement étatiste et jacobin (avec une resacralisation de la Sécurité sociale que le monde nous envie). On y trouve ainsi cette obligation :
Il exige la nationalisation d'un certain nombre d'entreprises :
Dans cette folie socialiste, il faut ajouter la pression migratoire sur les communes :
A côté de cela, il fait semblant de ne pas prendre position sur l'immigration :
Enfin, le terrorisme musulman n'est plus qu'une "menace alléguée" :