L’Assemblée nationale a adopté hier soir en première lecture le projet de loi visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires, notamment sur internet.
Son article 4 crée un nouveau délit visant à punir « la provocation à abandonner ou à s’abstenir de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique », passible d’un à trois ans de prison et de 30.000 à 45.000 € d’amende.
Cet article est censé viser les « gourous 2.0 ». Mais l’intervention d’Olivier Veran, qui a ciblé nommément le Pr. Raoult, montre clairement, s’il en était besoin, que cet article vise purement et simplement à interdire toute critique d’une politique « sanitaire » et toute proposition autre que le traitement imposé par la dictature gouvernementale. Et il ne s’agit pas seulement d’interdire toute contestation en cas de crise pandémique vraie ou inventée : la mention des « promesses de guérison du cancer par le jus de citron » indique qu’il sera interdit d’informer sur toute thérapeutique qui n’est pas dans les clous de la doctrine officielle. C’est un verrouillage absolu de la médecine telle que le gouvernement la définit, la médecine d’Etat fondée sur une science d’Etat à laquelle tout le monde doit croire.
De ce fait, en décembre, le Sénat avait rejeté l’article 4, tant est évident son caractère liberticide, mis en évidence par le Conseil d’Etat lui-même.
Mardi soir, l’Assemblée nationale l’a également rejeté. Mais le gouvernement a exigé un nouveau vote… Et hier soir il a été finalement adopté après avoir subi un amendement cosmétique.
Le texte va retourner au Sénat.
C.B.
Un certain Lyssenko doit bien rire dans l’au-delà.
BMN
oui, Trofim Denissovitch LYSSENKO est de retour ;
le lyssenkisme est bien présent en 2024 avec tous nos hommes politiques corrompus, élevés au biberon de Marx, Lénine, Trotsky, Staline, et autres bienfaiteurs de l’humanité !
Biem
La France, un état de droit? De plus en plus une dictature, malheureusement.