"Les personnes homosexuelles n’ont aucun pouvoir de procréation
entre elles, leur « relation » étant par définition stérile. Comment les
lobbies homosexuels veulent-ils satisfaire le « droit à l’enfant »
qu’ils revendiquent pour leurs membres ? Comment souhaitent-ils faire
abstraction de la complémentarité des sexes et mettre en oeuvre ce
« droit à l’enfant » en le déconnectant de la sexualité ?LA REPONSE à ces questions tient
essentiellement dans le recours aux techniques de procréation
artificielle qui ont multiplié à l’infini les possibilités d’engendrer.
Le droit à la fabrication artificielle d’enfants est la condition
indispensable pour rendre effectif ce droit à l’enfant.Avec
l’assistance médicale à la procréation, l’enfant n’est plus
fondamentalement un don à accueillir mais le terme d’un projet de
construction volontariste. Pourquoi se priver de ces moyens pour
satisfaire à présent le projet parental des « couples » de même sexe ?
Les biologistes et les médecins ont simplement besoin de briques
appelées gamètes (ou cellules sexuelles) pour fabriquer l’enfant
programmé.[…] Toutefois,
l’enfant issu de cette ingénierie procréative n’est apparenté
génétiquement qu’à l’un des deux « homoparents » : dans un « couple » de
lesbiennes, ce sera la femme qui se fait inséminer ou fournit l’ovule
qui est fécondé in vitro avec un spermatozoïde provenant d’un
tiers donneur et dans un « couple » de gays il s’agit de l’homme qui
donne son sperme pour féconder l’ovule vendu par une donneuse et qui
aboutit à la conception d’un embryon réimplanté dans l’utérus d’une mère
porteuse.Or, comme l’annoncent déjà certains experts,
les nouvelles technologies utilisant les cellules souches reprogrammées
permettront peut-être un jour de fabriquer en laboratoire des enfants
qui soient le « fruit biologique » des deux « homoparents »,
c’est-à-dire qui aient le patrimoine héréditaire des deux hommes ou des
deux femmes détenteurs du projet « homoparental ». [Lire la suite]