Extrait d'un article de Rémi Fontaine dans Présent :
"dans le contexte tendu des fermetures de poste, cinq établissements privés catholiques (un à Béthune, deux à Calais et deux dans l’Audomarois) ont reçu l’avis favorable de la direction diocésaine pour créer des classes hors contrat. Motif : « répondre à des besoins qui ne sont plus pris en compte par l’Education nationale ». C’est une première dans le département, dont l’exemple pourrait être suivi un peu partout en France.
• A l’école Saint-Martin-Sainte-Thérèse à Arques, une nouvelle section vient ainsi compenser la fermeture de la classe des tout-petits et répondre à l’attente de nombreux parents. 29 inscriptions ont d’ores et déjà été enregistrées. […]
• A l’école Saint-Bertin à saint-Omer, la classe hors contrat vient, elle, combler un manque. Jusqu’à maintenant, l’établissement ne pouvait accueillir les écoliers qu’à partir de la grande section. Désormais il pourra également accueillir une petite section : une dizaine d’enfants sont déjà inscrits. […]
C’était la voie immédiate et concrète proposée à court terme par Anne Coffinier pour remettre l’école libre à l’endroit en la désétatisant progressivement à tous les échelons : «Ouvrir des classes hors contrat au sein des établissements dits sous contrat pour scolariser tous les enfants qui le demandent, et transformer en établissements hors contrat les établissements menacés de fermeture pour assurer la continuité du service aux familles. Les équipes y gagneront au passage la flexibilité qui leur manque tant aujourd’hui.»"
aml
Bravo ! et que cela s’amplifie !
lama12
En 1981, non seulement nous sommes passés “de l’ombre à la lumière”, mais nous avons passé les écoles de nos enfants sous contrat, pour en assurer la perennité.
Ce passage n’a pas été gratuit, s’est fait à nos frais, pour trois générations – investissements non faits par celle de nos parents, faits par la nôtre, et pour la suivante- et l’évolution actuelle est logique, suite au stupide contingentement du privé par rapport au public.
zazie
Enfin! Excellente nouvelle ; “pourvu que ça dure”…..
Tintoun
Le directeur de S-T à … se pose les mêmes questions : Il se trouve confronté à la suppression de postes de professeurs et d’heures de cours, car les effectifs du privé sont dépendants de ceux du public.
Par exemple, quand dans l’éducation national on parle de supprimer des postes, on supprime en fait le nombre d’heures où le jardinier viendra tondre, la femme de ménage grattera les murs.
Mais comme dans le privé il y a déjà restriction de budget pour ces travaux, les dirigeants du privé, sont confrontés à supprimer des heures subventionnées, et ce sont celles des profs.
D’où, l’idée de plus en plus fréquente d’employer des profs hors contrat.
BT
Comment sont rémunérés les personnels en hors contrat?
chouan 12
Bravo, 3 fois bravo et il faut que l’expérience se généralise et après 20 ans d’arrêt, je serai prêt à reprendre du service moyennant un tout petit appointement et je suis sur que s’il y a des profs motivés, cathos et tout, il seraient sans doute prêts à re prendre du service pour rendre service!
Sancenay
remarquable travail d’Anne Coffinier .
lève-toi
Ce qui est répugnant dans ces affaires, c’est le fait que les parents, les professeurs et tout le personnel paient des impôts qui vont dans la poche de la Gueuse, pas étonnant que les écoles des Jules croulent sous le pognon, puisque c’est celui des autres, ceux qui n’ont droit qu’à payer et la fermer.
C’est un droit naturel inaliénable pour les parents de choisir la bonne école pour leurs enfants, d’avoir la certitude que le vice n’y sera pas prôné, vice sous toutes les formes.
On retrouve très bien ce que l’Abbé Barruel avait annoncé dans “Mémoires pour servir à l’histoire du Jacobinisme” :
“Les jacobins, si vous les laissez faire vous prendront tout, vos biens, vos maisons, votre liberté, et même vos enfants seront leur proie, si vous n’y veillez” (Résumé de mémoire, le mieux, c’est d’avoir cet ouvrage exceptionnel en tous points). Barruel fut l’ennemi N° 1 d’Adam Weishaupt et des Francs-Maçons, qui, depuis l’époque, aujourd’hui encore, le haïssent et le craignent, car jamais il n’a été autant d’actualité.
MLD
“l’exemple pourrait être suivi un peu partout en France.” à condition qu’un peu partout évêques et directions diocésaines suivent le même raisonnement :” Ouvrir des classes hors contrat au sein des établissements dits sous contrat pour scolariser tous les enfants qui le demandent, et transformer en établissements hors contrat les établissements menacés de fermeture pour assurer la continuité du service aux familles.”