Dans les pays européens où le réalisme prévaut, l'immigration est un sujet sérieux et non un objet polémique. Dimanche 15 octobre les Autrichiens seront appelés aux urnes pour élire leurs 183 députés et pour choisir un chancelier fédéral, le chef de gouvernement.
Hier, le dernier débat de la campagne a opposé, pendant plus d'une heure et demie, les cinq principaux candidats, dont le favori, le conservateur Sebastian Kurz (à droite sur la photo). Ce dernier a une certaine avance dans les sondages sur la droite nationale et les sociaux-démocrates. Le débat s'est donc surtout joué entre ces trois partis.
Cinq thématiques ont été discutés, de l'économie à l'écologie en passant par l'éducation. Mais le thème le plus débattu est sans doute celui de l'immigration, thème choisi par le leader de droite nationale, Heinz-Christian Strache (à gauche sur la photo), qui déclare :
« Nos allocations sociales, telles qu'elles sont conçues aujourd'hui, fonctionnent comme un aimant qui attire les migrants économiques ».
Sebastian Kurz acquiesce. Lui aussi veut réduire l'aide financière accordée aux immigrés. Beaucoup d'observateurs pensent d'ailleurs que le jeune conservateur choisira de gouverner avec la droite nationale, s'il est élu.
En Autriche, l'union des droites semble être une réalité. A quand en France ?
Le Forez
Achtung ! Soros , cette vieille ganache , veille ! si ces gens n existaient pas, le monde ne s en porterait que mieux !
Irishman
On pourrait croire que leurs montagnes leur bouchent l’horizon et la vue, eh ben non, c’est l’inverse ! Les autrichiens voient visiblement plus clair que nous !
L’Autriche vit une situation préoccupante, et c’est tout à l’honneur de leurs politiques et quelques journalistes (la presse autrichienne est plus clairvoyante que la nôtre) d’annoncer la couleur : trop d’immigration allogène cause problème !
Un constat simple que nos “zélites” refusent obstinément de voir et d’accepter…
Olivier Monteil
Un bel exemple pour la France.
Mais ce sera sans les LR qui, de Juppé à Wauquiez, en passant par calmels ou Ciotti et Estrosi, refusent obstinément et radicalement toute alliance à droite avec le FN.