Ce pourrait être un début de prise de conscience, que nous rapporte Rue89 :
"Pilule, préservatif, anneau vaginal, patch, stérilet ? Certaines
femmes n’en veulent pas, ou plus. Aux moyens de contraception
« classiques », 6,2% de femmes –actives sexuellement– en France
préfèrent des méthodes de contraception « naturelles ». Tirée des premiers résultats de l’enquête Fecond, l’étude de l’Ined (Institut national d’études démographiques) et l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) dresse un panorama de l’utilisation des moyens de contraception en France par les femmes (hétero)sexuellement actives. […]Parmi les femmes bien informées des mystères de la procréation et qui
refusent d’adopter une méthode scientifiquement réputée sûre pour
éviter les bébés (6 ; 2%), on compte celles qui ont des convictions religieuses
mais aussi celles qui désirent une sexualité débarrassée de toute
contraintes médicales, que le préservatif rebutent, ou qui ont besoin de
se sentir fécondes. Une population mal connue des scientifiques".
La pilule reste tout de même la méthode de contraception
la plus utilisée en France, une femme de 15-49 ans sur
deux l’utilisant en 2010. Mais alors que la proportion
de femmes y ayant recours n’avait cessé d’augmenter depuis la légalisation de la contraception en 1967, elle a
légèrement diminué depuis le début des années 2000
(– 4,6 %).