Le 14 avril, le gouverneur du Kansas, membre du parti Démocrate, a opposé son veto au projet de loi visant à poursuivre les médecins qui n’auraient pas fournis suffisamment de soins aux enfants nés vivants lors d’un avortement. Ce manque de soins aurait été considéré comme un crime.
Le projet avait été adopté au début du mois par l’assemblée législative de l’Etat. Alors que le Sénat devrait agir rapidement pour passer outre le veto comme l’a annoncé son président, la loi pourrait aussi être contestée devant les tribunaux et ne pas être appliquée.
D’autres Etats ont pris des mesures similaires exigeant notamment que les enfants nés vivants au cours d’un avortement soient hospitalisés. De plus, des sanctions pénales sont prévues pour les médecins qui ne fourniraient pas à ces enfants les mêmes soins qu’aux autres.
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Il y a quelques jours à la TV une rescapée de la Shoah – qui s’était échappé du ghetto de Varsovie – témoignait avoir vue une femme juive dans une file surveillée par des soldats nazis qui faisaient le tri en fonction des capacités physiques de ces femmes à travailler. L’une d’elle avait un nouveau né dans ses bras. Un soldat lui a arraché l’enfant et l’explosa contre un mur. Je me suis dit que cette horreur c’était celle sans cesse renouvelée, non pas au grand jour contre un mur, mais au sein même des femmes qui avortaient. Cette image de la tête du bébé que l’on écrase parce qu’il est de venu trop grand pour l’extraire du sein de sa mère ne fait que renforcer l’image de cette scène épouvantable. Et le pire ce sont ceux qui se disent anti fascistes qui sont les plus ardents défenseurs de ce crime contre l’humanité que constituent ces avortements de masse.