Des locataires du 17e arrondissement de Paris écrivent aux autorités :
"Nous revenons vers vous concernant les occupations diurnes et nocturnes quotidiennes que nous supportons depuis une année par des jeunes désœuvrés et n’habitant pas l’immeuble. Face à l’incurie de Paris Habitat à ces problèmes récurrents, à l’inefficacité des autorités de police pour rendre pérenne la situation que tout citoyen attend : la sécurité et le maintien de l’ordre. […] Les rassemblements par intrusions de notre immeuble, trafics divers, vandalisme, vols…, les abords et les parties communes sont de plus en plus des zones qui stigmatisent le sentiment d’insécurité de cet immeuble par des jeunes d’une vingtaine d’individus parfois. […]
Nous vous énumérons brièvement les actes d’incivilités et les dégradations que nous font supporter cette délinquance : dégradations des parties communes, rodéos dans les parkings, mise en insécurité de l’immeuble et mise en danger de ses occupants (vidages des extincteurs à plusieurs reprises) destruction de réseaux filaires, la réparation s’élevant 1.200 € avec interruption de la téléphonie et de l’internet a causé un préjudice d’une quinzaine de jours à leurs destinataires, destruction d’un local technique, portes fracturées, urine, excréments, graffitis, systèmes de fermetures à plusieurs reprises fracturés, vitres brisées… la liste est exhaustive. Et les charges pour remise en état suite à ces dégradations nous, les locataires devons les supportées de la part de Paris Habitat quand celles-ci sont réparées. Il y a aussi les agressions verbales sur, les locataires, les visiteurs ou le personnel de services (médecins, police etc…) […]. Ainsi que les rixes sur la voie publique, les agressions verbales ou physiques, dont une qui a eu lieu sur un individu d’une cinquantaine d’années dans la rue. […]
Nous considérons que face à ces intrusions et aux dégradations qui sont perpétuées dans notre immeuble la sécurité des personnes et des biens n’est plus assurée et par conséquent il y a non-assistance à personnes en dangers. La liste est longue et vérifiable : tout d’abord les appels répétés à Paris Habitat, et face à l’inertie de cette bureaucratie, les appels aux représentants de l’ordre (GPIS et Police Nationale) signalant les actes délictueux (trafics divers). Mais il n’y a aucun résultat. Allez-vous attendre qu’un drame se produise pour réagir ? Cela a assez duré. Nous sommes déterminés et nous vous sommons d’intervenir pour faire respecter les lois existantes car nous sommes décidés à réagir face à votre laxisme !"
Sylvie
Les habitants devraient se substituer aux forces de l’ordre en organisant tous les soirs des patrouilles avec des chiens… et non armées.
De plus, il serait urgent qu’ils soient en voiture ou à pied.
Vincent
Peut-on avoir la source ? Merci
[Information exclusive SB. MJ]
Rob
Ils n’ont qu’à faire comme les Corses. ils ont plein de défauts, certes, mais au moins ils ont des c…, eux.
Pour ma part, je ne crois plus en la justice de mon pays.
Alpin
Travaillant moi-même à Paris Habitat, je dois reconnaître que ce problème n’est pas rare. Les moyens sont, hélas, limités pour agir. L’Office fait de gros efforts pour sécuriser les sites et, chaque fois qu’il le peut, engage des procédures contre les familles fauteuses de troubles dans les immeubles. Quand, à force d’efforts et d’imagination, la tranquillité peut être restaurée sur un site, les bandes se déplacent vers d’autres immeubles. Je peux vraiment témoigner que la sécurité des immeubles et de leurs habitants est une priorité pour Paris Habitat. En outre, travaillant depuis de nombreuses années dans cet office, je peux assurer que les collaborateurs travaillant sur le terrain (et même les autres) sont dans leur très grande majorité impliqués dans leur travaille au service des locataires.
Robert Marchenoir
Si je comprends bien, il s’agit de HLM ? On signale que les perturbateurs n’habitent pas sur place. Comment les locataires expliquent-ils cela ? S’agit-il d’une tactique pour les forcer à partir et récupérer leurs logements ? Alpin, avez-vous des lumières à ce sujet ?
ID
On va revenir aux milices…
mauvais signe…
michel
Ils vont faire une marche silencieuse ?
mettre en place un groupe de soutien psychologique des victimes ?
Bla bla bla .. Ils ne feront rien ,rien ou si peut que le pouvoir s’en fout .
C.B.
L’idée de Sylvie, patrouilles non armées avec des chiens, est à creuser. Renforcer les chiens par quelques cochons (à moins que cela heurte les sentiments des patrouilleurs), cela peut peut-être s’avérer dissuasif; l’élevage de cochons ne requiert ni beaucoup d’espace ni un très gros investissement. C’est un animal au flair assez fin, dont on n’a peut-être pas suffisamment étudié les possibilités de dressage. Beaux sujets de thèses en tous genres.
Gio
Il faut monter des milices et faire respecter l’ ordre dans notre pays en les prenant un par un et en leur arrangeant le portrait ils vont comprendre.
Il faut soigner le mal par le mal , ils ne comprennent rien d’ autres!!
trahoir
Et ça n’est que le début car très bientôt de nouvelles générations élevées par les squatteurs dénoncés içi (et que l’on appelait auparavant des zonards) viendront les remplacer dès l’âge de 12 ans, la hargne et la cigarette au bec.
Que ceux qui espèrent dans des “patrouilles citoyennes”, même avec des gens de gauche ou d’origine étrangère, déchantent vite : ils seront immédiatement infiltrés et fichés voire harcelés par la police, et bien plus que les fauteurs de troubles.
Frappés par les jeunes, fichés par les flics, bienvenue en république française !
Exemple :
Police ou “milice” ? Un syndicat de policiers dénonce
Le syndicat Unité SGP-Police s’oppose à la création au sein de la police nationale d’une réserve citoyenne au sein de laquelle pourraient être recrutés des citoyens volontaires, notamment des étudiants, et qui s’apparente, selon lui, à une “milice armée”.
http://lci.tf1.fr/france/societe/2011-01/police-ou-milice-un-syndicat-de-policiers-denonce-6241703.html