Récemment rendues publiques, des photographies prises au Moyen-Orient par des satellites espions de la guerre froide ont révélé ce qui pourrait être des centaines de forts romains jusqu’alors inconnus dans les déserts de Syrie et d’Irak, une découverte qui suggère que l’ancienne frontière qui séparait les Romains et leurs ennemis de l’est était en réalité un lieu d’échange culturel, et non un lieu de guerre permanent.
Jusqu’à présent, dans cette région, les chercheurs ne connaissaient les vestiges que d’une centaine de forts, principalement construits par l’armée romaine aux 2e et 3e siècles de notre ère, grâce à des photographies aériennes prises par Antoine Poidebard dans les années 1920 et 1930. Ce missionnaire, pilote et pionnier de l’archéologie constata en effet que les vestiges des forts qu’il voyait depuis son biplan formaient une ligne défensive du nord au sud, qui, selon lui, constituait une barrière militaire fixe contre les raids des Perses et des tribus nomades de la région.
Les photographies déclassifiées, prises entre 1960 et 1986 par les satellites américains Corona et Hexagon, révèlent près de 400 autres forts potentiels, répartis selon un modèle qui suggère qu’ils étaient utilisés non pas pour ne servir qu’à des fins de défense, mais aussi pour faciliter le commerce caravanier, les mouvements de troupes ainsi que la communication à travers la région.
« L’idée selon laquelle ces forts délimitaient une frontière entre deux endroits est manifestement erronée », explique Jesse Casana, archéologue au Dartmouth College et auteur principal d’une étude de Dartmouth sur les découvertes des satellites espions et sur leurs implications pour l’Histoire ancienne, publiée dans la revue Antiquity.
Classico
Avec les moyens modernes comme Google earth , on ne peut pas voir cela aujourd’hui ?
A.MOR
On peut revendiquer un droit sur ces regions attribuées par je ne sais quels accords étranges par les Anglo saxons à d’autres.
Le gouvernement français si prompt à exproprier les Français pourrait revendiquer le royaume franc de Jérusalem.