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France : Politique en France / France : Société

Des journalistes soumis et serviles qui font honte à leur profession !

Coup de gueule d'un blogueur lu ici :

"On voit bien, en regardant ce décor de théâtre d’ancien régime digne de Disneyland, que ces “conférences de presse” présidentiellles ne sont qu’une vaste mise en scène destinée non pas à “informer” mais à faire estampiller “média” une simple propagande officielle récitée au pupitre. Tout est organisé pour congeler la parole comme en Corée du Nord : il y a un Président, rigide derrière son pupitre conçu pour dominer l’espace. Il y a le carré monolithique de ministres déférents et au garde à vous. Il y a d’autres personnes — que je me refuse à appeler des “journalistes” car ils n’ont pas le courage de poser des questions — qui sont “accrédités” à l’Élysée, donc déjà suspects à mes yeux. Et il y a enfin un “préposé officiel au micro-baladeur” qui ne va solliciter que les bonnes questions sans autoriser le moindre droit de suite !

C’est finalement Alain Barluet qui, dans un tardif sursaut d’honneur, lâche la vérité : près d’une heure après avoir posé sa question sur Valérie Trierweiler, il dit sur Twitter ce qui aurait du faire la “Une” de tous les médias le lendemain :

Elysee_confpresse_c_londres
Les “journalistes” Français n’ont pas le droit de poser de questions embarrassantes. Ils sont aux ordres, complaisants, déférents, obéissants, obséquieux, prosternés, soumis ! Ils sont de la classe des journalistes courbés et reconnaissants parce que subventionnés. Ils ne sont pas seulement le déshonneur de la profession : il ne font pas honneur à la France et la Presse internationale les couvre d’ailleurs à juste titre de ses quolibets (…)"

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15 commentaires

  1. Il est bien que quelques journalistes l’avouent.
    Le spectacle Valls / Dieudonné a abondamment montré la servilité des médias et le zèle de certains journalistes. Qu’est-ce qui les arrêteraient s’il leur était demandé demain de servir d’autres causes ? Rien sans doute et cela fait peur.

  2. Et c’est le même esprit courtisan et timoré qui prévaut dans les travaux des commissions d’enquête parlementaires.
    Par contraste, visionner les auditions du Congrès US sur la crise des subprimes : c’est républicain et du travail sérieusement fait.
    N’espérons rien de bon venant des médias et du personnel politique : ils sont finis.

  3. Ouf la vérité arrive à filtrer tout de même !!!!!

  4. Ils peuvent dire n’importe quoi en toute impunité (cf Philippe Tesson et ses “formules de style” au sujet de Dieudonné) : « sa mort par un peloton de soldats me réjouirait profondément ! », puis « c’est une bête immonde, donc on le supprime. C’est tout ! »

  5. Pourriez vous nous éclairer sur ce “Albert Londres” que l’on voit partout svp ? J’ose avouer mon ignorance quant à la signification de cette référence. Merci d’avance.
    [Cliquez sur le lien. PC]

  6. Hollande affirme que sa sécurité n’a jamais été menacée quand il allait voir Gayet, car il y avait deux gardes dont un qui conduisait son scooter… Et aucun journaliste, à ma connaissance, pour relever que donc il n’y avait qu’un policier pour le protéger…

  7. Et encore, si les journalistes étrangers ont eu droit pour deux ou trois au micro, c’est parce que l’un d’eux a twitté pendant la conférence son indignation!

  8. Lors de l’émission « C dans l’air » le soir même, une journaliste a dit comment cela ce passait pour les journalistes, il faut :
    avoir une accréditation
    que la question soit connue et approuvée
    que le micro lui soit tendu
    ET bien sûr que l’intéressé ait envie de répondre à la question
    Pas mal pour un pays libre ! Et les « journalistes » ne disent rien ? Ils trouvent ça normal d’être filtré à ce point ?
    Rappelez-moi comment sont appelés les pays où il y a de telles conditions de vie ?!

  9. Oui mais personne ne les croit plus, ne les lit plus, ne les regarde plus et ne les entend plus.
    Le Dr Goebbels était finalement beaucoup plus performant qu’eux, qui cherchent tant à l’imiter.

  10. @expliquez svp
    Albert Londres
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Londres

  11. “personne ne les croit plus, ne les lit plus, ne les regarde plus et ne les entend plus.” Oui, mais ils continuent à nous tondre.C’est là où on voit la force du système qui fonctionne même avec un archi-nul aux commandes et si cela marche c’est parce que le travail se fait ailleurs.

  12. de plus je voudrais signaler, ce que personne ne souligne, c’est que malgré le mauvais président que nous avons, je trouve Inacceptable la tenue verstimentaire des journalistes dans leur ensemble, pas de cravate, avec une echarpe, la chemise ouverte comme un playboy ! mais bon sang, vous etes a l’elysée et vous rencontrez le president de la republique ! un peu de tenue !
    mais bon cela va sans dire que c’est un signe, un de plus, de la degradation de note civilisation.
    je serais responsable du protocole ça serais dehors !

  13. Tartuffe est chez lui en France , bien que ce type d’individu soit international …et cela provient du fait que ,chez nous plus qu’ailleurs, les turpitudes sont parées des plus nobles motifs !
    Ainsi cela permet de confondre Démocratie et République (française ) qui ne saurait être confondue avec toutes les autres républiques de par le monde !
    Les “gens de Presse” qui tentent pourtant de “surfer” sur l’actualité …évitent de faire la moindre vague (ce qui est remarquable) pour rester dans le bain sans se mouiller d’où l’ensablement total de notre information !

  14. @matsumoto
    C’est faux !
    Il y en a encore beaucoup trop qui les croient,
    qui les lisent,
    qui les regardent,
    qui les entendent et même les écoutent !

  15. Hélas d’accord avec DUPORT : la grande masse l’écoute encore et toujours ! Et même ceux que l’on pensait plus combatifs, p ex le Medef qui devait être “de combat” !
    Tous couchés devant lui, la presse de même, surtout le 1er jour après cette parodie de la conf presse, car aujourd’hui, et surtout depuis le tweet sur Albert Londres (du GRAND journalisme, lui !)les voix légérement critiques de cette soumission commencent à se lever, cf p ex radio classique les Matinales de Guillaume Durand, pourtant plutôt aux ordres.

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