Lu sur l'Observatoire de la Christianophobie :
"Un peu d’Histoire… Sur le site où s’élève aujourd’hui la magnifique cathédrale de Cordoue (Andalousie), les catholiques cordouans construisirent, autour de l’an 550, une basilique wisigothique dédiée à saint Vincent. En 714, les musulmans investissent Cordoue et ordonnent que la moitié de la basilique soit occupée pour le culte musulman. En 786, les envahisseurs musulmans décident de s’approprier tout l’édifice, en expulsent le culte chrétien, détruisent la basilique et édifient sur ses ruines une mosquée. En 1236, le roi saint Ferdinand III reconquiert Cordoue et ordonne que la mosquée soit rendue au culte catholique, en cède la propriété à l’Église qui en fait la cathédrale du diocèse. En 1523, une basilique chrétienne de style Renaissance est élevée qui respecte une partie de l’architecture de la mosquée, ce qui en fait sa singularité et a justifié son inscription au « patrimoine de l’humanité » de l’Unesco.
De manière aussi absurde qu’intempestive, une pétition a été lancée voici deux semaines sur Internet par des laïcistes espagnols pour exiger l’expropriation de l’Église, la “nationalisation” de l’édifice et sa laïcisation. Cette pétition a reçu la considération de la Junta de Andalucía (l’exécutif de la communauté autonome d’Andalousie)… Sa déléguée à Cordoue, Isabel Ambrosio, a annoncé avant-hier avoir « demandé une étude juridique pour savoir si l’exécutif de la Junta de Andalucía est fondé à réclamer que ce bien devienne propriété publique ». Cette même Isabel Ambrosio, membre du PSOE, a d’ailleurs signé « à titre personnel » la pétition… La réaction catholique ne s’est pas fait attendre et une deuxième pétition est en ligne exigeant que la Junta de Andalucía s’occupe en priorité des vrais problèmes des Andalous et des Cordouans, respecte la propriété du diocèse et fiche la paix aux catholiques… J’ai signé cette deuxième pétition. N’hésitez pas, vous aussi, à le faire : c’est ici !"
L'affaire n'est pas sans rappeler la pétition lancée, en 2004, par la Commission islamique espagnole, là encore avec le soutien du PSOE, pour demander au Vatican le partage de la cathédrale. La Commission avait ensuite exercé toutes sortes de pressions, notamment auprès de l'Unesco, les années suivantes.
Lena
On partage Cordoba si:
ils partagent l’église de Sainte Sophia.
Si ils disent non, c’est non. On connaît deja la réponse.
Jean Theis
Si on laisse faire, le monument redeviendra mosquée.
Jean Theis
Dans ce cas, n’attaquons pas la cause de Jean XXIII bien qu’il n’y ait jamais eu de miracle…
Olivier Rueil Malmaison
[…une basilique chrétienne de style Renaissance est élevée qui respecte une partie de l’architecture de la mosquée…]
De style Renaissance, euh, peut-être, moi j’aurai dit “Baroque” ; et quoiqu’il en soit, mais il y a des monuments “Renaissance” (ou “Baroques”) plus aboutis.
Qui respecte l’architecture de la mosquée, euh, franchement, non. Ils ont inséré dans un monument d’une grande beauté et légèreté une église lourde et laide qui gâche l’ensemble.
Ce n’est qu’un avis personnel et architectural ; rien à redire par ailleurs sur le reste du billet.
A06
Les socialistes, qu’ils soient d’Espagne ou de France, s’emploient avec constance à détruire le patrimoine national. Intolérable que l’Eglise soit revenue chez elle et y bâtisse une nouvelle basilique. J’ai bien connu cet édifice, mais cela fait cinquante ans. Contrairement à l’Alhambra la Mosquée, c’est ainsi qu’on la nommait, était parfaitement entretenue. Il y a trois parties distinctes, la mosquée de style “arabe” la maghrébine et la cathédrale Renaissance, celle dite de style arabe a belle allure elle possède un mihrab de marbre blanc remarquablement travaillé, des colonnes diverses venues de partout. Le fort érudit guide, amoureux de sa mosquée m’a dit que l’on avait beaucoup fait appel aux artisans et artistes infidèles. A côté la maghrébine fait figure de pâtisserie sculptée. La cathédrale Renaissance, il me faut l’avouer, elle, jure et semble si lourde. Après un demi-millénaire de rude occupation la catholique Espagne a repris possession et imprimé sa marque. Les agités du socialisme espagnol auront-ils gain de cause ?