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Culture de mort : Avortement

Des manifestants de SOS Tout-Petits victimes d’une agression

Des manifestants de SOS Tout-Petits victimes d’une agression

Lettre ouverte d’un militant de SOS Tout-Petits aux manifestants de la « Marche contre les violences sexuelles et sexistes dans l’enseignement supérieur et secondaire » du 6 mars 2021

Mesdames, Mesdemoiselles, et quelques Messieurs,

Vous étiez si nombreuses le 6 mars devant nous, boulevard du Montparnasse, avec quelques hommes seulement, que c’est surtout à vous que nous nous adressons.

Vous ne voulez pas de violences sexuelles et sexistes dans l’enseignement. Nous non plus. Nous ne pouvons que vous approuver.

Dès lors, pourquoi nous avoir agressés, nous, qui voulons défendre contre la violence et la mort les plus faibles des êtres humains ?

Qu’est-ce qui vous gênait ? Etait-ce la critique de l’avortement ? Le voyez-vous comme un bien ?

Madame Veil disait elle-même de l’avortement (devant l’Assemblée Nationale le 26 novembre 1974) :

« C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame. » Elle n’espérait donc même pas que sa législation permissive puisse empêcher le « drame » de l’avortement quand il a lieu.

C’est pourquoi nous voulons que les avortements régressent radicalement, même dans le cadre absurde de la législation actuelle.

Madame Veil était horrifiée par les conditions déplorables et les malheurs des avortements clandestins. Nous aussi.

Elle a souligné cela pour faire légaliser l’avortement volontaire, puis d’autres se sont engouffrés pour le présenter comme un bien à promouvoir !

Puisque, propagande aidant, la confusion est souvent totale dans les esprits, nous demandons que l’on verse à chaque naissance à la mère une prime de 6000 euros afin que les femmes enceintes en difficulté, qu’elles soient dépendantes par les pressions de l’entourage ou par le manque d’argent, d’appartement ou de soutien, aient une vraie liberté qui leur permette d’agir pour le bien : pas de conditions de ressources pour éviter l’injustice de l’effet de seuil mais, pour ne pas trop enrichir les riches, une réduction de la prime selon la tranche marginale de l’impôt sur le revenu ; ainsi les gains qui en résulteront pour la collectivité resteront dans les caisses d’allocations familiales sans aller dans le panier plus ou moins percé, hélas, du budget de l’Etat.

Le coût annuel serait ainsi un peu inférieur à 4 milliards ; « une paille » à côté du déficit annuel des comptes publics qui était de l’ordre de 60 milliards avant même les misères du covid.
Une telle prime sauverait assurément des milliers d’êtres humains.

Il s’agit bien de cela : nous avons tous été celui-là ou celle-là, non pas « un amas de cellules », selon une expression stupide et mensongère, mais un être doué de vie, avec tout son patrimoine génétique et pleinement organisé pour se développer de façon continue jusqu’à ce que nous sommes.

Une telle prime représenterait une vraie politique sociale répondant à peu de frais à un grand besoin, y compris pour les toutes jeunes mères mineures qui subissent souvent des pressions insoutenables.

N’en voulez-vous pas ?

Nous voulons aussi que le gâchis phénoménal d’êtres humains des PMA avec fécondation in vitro ( au moins 5 à 10 morts en moyenne) et des manipulations de toutes sortes de la loi dite de bioéthique nous soient épargnés, comme aussi la conception d’enfants sans père pour les élever.

Etes-vous contre ?

Peut-être votre agacement venait-il du fait que nous étions en prière ? Alors, essayez de comprendre.

Deux mille ans de chrétienté ont apporté progressivement, avec toutes sortes d’allers et retours et combien de faiblesses et de vicissitudes, des progrès radicaux de civilisation qui constituent le meilleur de ce qu’on appelle aujourd’hui liberté, égalité, fraternité et droits de l’Homme.

Dieu, que beaucoup veulent ignorer, a manifesté sa présence, sa toute-puissance et sa bienveillance, de façon éclatante par de nombreux miracles de guérison depuis deux mille ans, interventions directes qu’on n’est pas près d’expliquer par les lois de la nature (qui sont aussi son oeuvre).

Voyez-vous un chirurgien recoller instantanément avec guérison définitive et immédiate une fracture double (tibia et péroné) ouverte et purulente depuis huit ans ? Cela s’est fait en priant avec confiance il n’y a pas si longtemps (Pierre De Rudder, en Belgique, 1875) et c’est un exemple avéré et incontestable parmi beaucoup d’autres, certains très récents.

Renseignez-vous et « allez y voir » au lieu, par simple préjugé, de prendre nos convictions chrétiennes pour des élucubrations mentales.

Si la science avait ignoré les faits, comme ainsi beaucoup le font par aveuglement, nous en serions encore au néolithique !

Vous nous avez émus, plutôt que véritablement inquiétés, bien que vous ayez détruit notre banderole. Sauf vos emportements, vous nous avez fait penser à nos soeurs, à nos filles ou à nos petites-filles et nous voulons pour vous toutes que vous ne soyez pas victimes de bourrages de crâne pervers et absurdes, qui vous perdent et vous fassent souffrir.

Vous avez donné un surcroît de travail aux forces de l’ordre, peu nombreuses et qui ont fait ce qu’elles ont pu pour qu’il n’y ait pas d’accident de personnes. Ne croyez-vous pas qu’elles ont d’autres choses à faire que d’endiguer vos débordements ?

Avez-vous perçu que vous étiez des délinquantes et que la police, ou la gendarmerie, aurait pu vous appréhender en flagrant délit (article 431-1 du Code Pénal : 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende) ? Les forces de l’ordre, trop peu nombreuses et non équipées contre les rixes y ont renoncé…

Que pensez-vous d’un Etat qui ne réprime pas la délinquance en flagrant délit, et de vous, qui concourez à ce qu’il soit débordé ? Avez-vous donc perdu toute conscience morale ?

Ne voyez-vous pas, enfin, combien les mensonges et les tromperies, au service de la vénalité et d’entraînements pervers, sont partout à l’oeuvre, qu’il s’agisse de la bioéthique et de l’écologie qui devraient être de bien belles choses si elles n’étaient souvent contrôlées par des lobbies doctrinaires qui manipulent tout pour faire, de citoyens prétendus libres, des esclaves ? Vous ne trouverez pas souvent à la télévision et dans les réseaux sociaux des informations exemptes de ces travers. Alors, faites l’effort de vous informer véritablement, c’est un travail méritoire, et soyez véritablement libres.

Parmi nos militantes il y a eu des femmes qui s’étaient fait avorter et le regrettaient. Notre Président d’alors, le Docteur Dor, aujourd’hui décédé du covid, les accueillait toujours avec sollicitude et affection. Certaines venaient une ou deux fois, d’autres plus durablement…

Alors, à moins qu’un sectarisme agressif et borné, au mépris des droits des autres, vous rende complètement aveugles, une autre fois venez nous voir sans rien casser. Nous vous accueillerons avec faveur et nous pourrons échanger, dans l’amitié si vous le voulez bien. Ce sera tout de même autre chose…

Jacques Bay
Vice-président de SOS Tout-Petits

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2 commentaires

  1. Peu de chances qu’un seul d’entre eux lise cette lettre…
    Haineux et pétris de propagande ils sont en meute aveugle avec des réflexes de foule.

    Ce qui les dérange ?
    C’est de l’ordre du surnaturel !
    Ce sont les démons en eux qui agissent ainsi, les sermons seront vains, c’est l’eau bénite qu’il faut utiliser.

  2. très belle lettre, bonne initiative, mais un peu longuet : ces excités n’arriveront jamais au bout!
    Et pourtant n’est-ce pas le réel qui est décrit ? quel avortement se fait dans la joie, la bonne humeur, la fête ? Un sondage des suites, séparation en premier, serait très parlant, mais est-ce possible ?

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