17 000 manifestants selon la police (soit plus que les chiffres annoncés lors de la Marche pour la vie) 120 000 selon les organisateurs, des milliers de manifestants ont défilé de la place de la Bastille à la place Vauban cet après-midi, dans un assemblage hétéroclite. Des catholiques de Civitas et d'ailleurs, aux bonnets rouges, en passant par les soutiens de Dieudonné, aux Enfants des terreaux, aux organisation régionalistes, ces Français étaient tous en colère avec un seul point commun : Hollande démission !
Pas de char, pas de ballon, pas d'organisation structurée : les manifestants marchaient derrière l'une des 8 banderoles exprimant leur colère face aux délirs du gouvernement : familles en colère, catholiques en colères (présence du père Argouar'c de Riaumont et de quelques prêtres), salariés en colère etc. Chaque cortège était libre de ses slogans, donnant lieu à un mélange de revendications, pas toujours politiquement correctes, mais qui avaient l'avantage de laisser les participants libres de manifester leur colère.
Les Hommens ont fait une entrée remarquée :
A l'issue, place Vauban, après les dicours, François Billot de Lochner a demandé au Parlement de prononcer la destitution de François Hollande. Puis Béatrice Bourges a annoncé « jeûne complet » jusqu’à l’ouverture de la procédure de destitution du Président.
Communiqué du Jour de Colère :
"C’est une foule considérable de 160.000 français en colère qui a défilé cet après-midi à Paris. Partis de la Place de la Bastille à 14h, le cortège s’étalait plus de 2, 5 Km à 15h15, heure à laquelle les derniers manifestants ont quitté la Bastille. Outre les provocations de la milice socialiste « Antifa » sur le pont d’Austerlitz et celle des Femens Boulevard Saint Marcel, les manifestants du Jour de Colère ont aussi dû supporter des violences policières dès le début de l’après-midi. Gaz lacrymogènes et tirs de flash-ball ont été utilisés contre des manifestants pacifiques et un passant de 70 ans a été jeté au sol sans raison par des policiers. Place Vauban, ils étaient attendus par des canons à eau et des pelleteuses blindées.
Manuel Valls a déployé des moyens dignes de l’Ukraine, en attendant peut-être utiliser ceux employés à Damas. Sans s’arrêter ces provocations, les manifestants ont délivré leurs messages de manière résolue et non-violente. La colère fiscale, le ras-le-bol du chômage ou des entraves que subissent les artisans, les commerçants et les paysans ont été les premiers slogans du Jour de Colère. Le cortège massé derrière la banderole « Liberté d’expression » était un des plus importants. Il a rapidement entrainé la totalité des manifestants à reprendre ses slogans : « François, casse-toi ! » ou « Hollande, dictateur ! », soutenus par le chant de la Marseillaise. C’est donc un mouvement de colère inédit qui a explosé aujourd’hui et qui n’arrêtera plus de se répandre. Il ne reste qu’une issue à cette crise : les parlementaires doivent immédiatement prendre les responsabilités que la constitution de la Vème République leur confie. Selon l’article 68 de la constitution, il appartient aux élus des deux assemblés de se constituer, par un vote, en Haute Cour de justice, afin d’engager la procédure de destitution du Président de la République pour « manquement grave » à l’exercice de ses fonctions. La ruine à laquelle il a conduit la France, alors qu’il ne se préoccupe lui-même que de ses turpitudes privées, ne lui permet plus de se parer du titre de Président de la République. Le Jour de Colère exige solennellement des députés et des sénateurs qu’ils engagent cette procédure de destitution immédiatement. Le peuple, souverain de notre démocratie, leur adresse cet ultimatum et saura le leur rappeler dans les semaines qui viennent.