De confession musulmane, les parents, l’oncle et la tante de la jeune fille bosniaque, âgée de 17 ans, lui ont tondu les cheveux car elle était amoureuse d’un chrétien d’origine serbe. Ils l’ont violemment frappée.
Le ministre Gérald Darmanin a promis dimanche qu’ils
«seront reconduits à la frontière car ils n’ont rien à faire sur le sol national».
Il est permis d’en douter.
Arrivés de Bosnie-Herzégovine en 2017, définitivement déboutés du droit d’asile en décembre 2019, les parents de l’adolescente faisaient l’objet d’une obligation de quitter le territoire français. Mais ils sont toujours là. Ils avaient alors demandé à bénéficier d’une aide au retour volontaire, mais la procédure s’était arrêtée avec l’épidémie de coronavirus et la fermeture des frontières de Bosnie-Herzégovine.
Lors des émeutes à Dijon, Macron avait également évoqué des expulsions. Il n’y a eu que de la prison avec sursis…